Maïmonide enseigne qu’il est nécessaire, pour chacun, de “croire en Machia’h” et “d’attendre sa venue” (Michné Torah, Hil’hot Mela’him, chap.11, Hala’ha 1). Le fait que soit ici soulignée la nécessité de ces deux attitudes indique qu’elles apportent chacune un élément particulier.

En effet, la foi peut rester cantonnée au spirituel, sans avoir de conséquence concrète. Ainsi, nos Sages (traité de Talmud Bera’hot 63a) remarquent qu’un “voleur, à la sortie du souterrain, invoque D.ieu” pour réussir dans son entreprise criminelle.

C’est pourquoi, outre la foi indispensable, chaque Juif doit aussi “attendre” la venue immédiate de Machia’h de telle manière que cette idée apparaisse dans sa pensée consciente.

(d’après Séfer Hasi’hot 5749, vol.1, p.351)