Lorsque l’armée russe approchait d’Auschwitz au début de 1945, les nazis firent évacuer le camp de la mort. Il est estimé que plus de 15000 personnes moururent lors de cette marche…
Voilà ce que m’a légué mon grand-père: une fierté d’être juif, la nécessité de se souvenir que nous sommes juifs et que nous avons la responsabilité d’assumer et de continuer cet héritage et de nous renforcer dans le judaïsme. C’est cela notre véritable victoire sur le nazisme: le peuple juif vit!
Dans son dos, caché dans le creux d’une écharpe, son petit garçon dormait encore, parfaitement inconscient de la cruauté du monde dans lequel il était né...
Je regardais ma montre avec nervosité. Habituellement, j’évite de prendre l’avion le vendredi après-midi, de peur de ne pas arriver à temps, mais cette fois-ci, je pensais n’avoir rien à craindre. J’avais tort...
1990, Moscou. Un Mohel venu de France viens effectuer des circoncisions pour ces Juifs qui ont toujours vécu derrière le Rideau de fer. Sans le savoir, il fera bien plus...
Peu avant Pessa’h, les Shalit étaient particulièrement déprimés et les Canterman décidèrent de leur faire un cadeau qui raviverait leur espoir et leur donnerait des forces pour continuer à attendre le retour de leur fils sain et sauf...
Elle avait risqué sa vie pour le sauver pendant la guerre et elle ne voulut jamais qu’il sache la vérité. Elle fit jurer à ses voisins de garder le secret, ce qu’ils firent consciencieusement pendant cinq décennies
Je ne savais pas grand-chose de la cacherout quand j’avais pris ma décision mais je l’avais fait néanmoins. Après tout, le peuple juif avait observé ces lois depuis le don de la Torah sur le mont Sinaï, mais n’en connaissait pas grand-chose non plus quand il les avait acceptées...
La vieille dame catholique nous dit: «Vous devriez rendre visite à mon cousin Tony, à Wexford. Sa femme Roselyne est juive et ils ont trois enfants adorables.» C'était au fin fond de l'Irlande.
Mettant ses mains dans les poches de son manteau, il se rendit soudain compte qu'elles contenait tout l'argent des affaires qu'il avait menées ce jour-là...
Comment une jeune femme en Union Soviétique découvrit son âme
par Mirish Kiszner
Chaque jour, de nouveaux tourments. Personne ne voulait devenir son amie ; durant les récréations, on l’ignorait ou, pire, on lui lançait des pierres, on la heurtait avec les cartables, on l’affublait de surnoms cruels. Mais elle ne pleurait pas.
Il était quatre heures du matin et le soldat blessé gisait au sol. Sa jeune vie arrivait à un point critique et allait se terminer dans un silence tragique. Mais un autre soldat cependant avait entendu quelque chose...
Amir a plus de trente ans, mais il a encore un visage d’enfant naïf qui recherche sa voie. Il a des tonnes de questions, des doutes par-dessus la tête, mais, contrairement à la colombe du déluge, il n’a pas encore trouvé de branche d’olivier...
La liberté de culte était totalement inconnue pour nous, citoyens d’Union Soviétique. Depuis ma plus tendre enfance, on m’avait inculqué que chacun de mes gestes était surveillé...
Ce qui a décidé mon grand-père à célébrer sa Bar Mitsva à l'âge de 88 ans...
par Avraham Berkowitz
"Trouvez quelqu’un d’autre à déranger !" me rétorqua-t-il. "Je ne veux rien
avoir à faire avec vous !" Ma tête s'est mise à tourner. J'étais blessé en moi-même, même si je savais que je n'avais rien fait d'irrespectueux. Il était clair que c'était ce que je représente – un Juif religieux, portant la barbe et une kippa sur la tête – qui l'avait tellement contrarié.
Comme tous les immigrants, Yoav comprit bien vite que les rues de New York n’étaient faites que de béton et non de diamants. Décidé à travailler, il proposait ses services partout où l'on proposait du travail, mais on lui demandait à chaque fois : avez-vous une « Green Card » ?
Le Rav Lew, son épouse et leurs enfants s’apprêtaient à prendre le métro, mais ils avaient un problème: il fallait de la petite monnaire et ils n'aviaent que deux billets de cent dollars. Aucune solution ne se profilait à l’horizon et, s’ils rataient ce métro, ils rateraient aussi leur avion…
Les rabbins étaient déterminés à faire passer un merveilleux Chabbat aux enfants de la colonie de vacances, mais la Providence en avait décidé autrement. Pourtant c'est bien la volonté divine qui fut à l'oeuvre ce Chabbat là...
Ce n'est pas une mince bêtise qu'Avraham et ses copains avaient faite pour être renvoyés de la yéchiva: amener une chèvre saoule au milieu de la salle d'étude! Ils leur fallait maintenant trouver quoi dire à Rabbi Chalom Dov Ber pour être réintégrés...
Etre juif à la maison, à la synagogue ou dans des réunions entre Juifs est une chose. Mais être juif dehors, dans le vaste monde peut parfois se révéler une véritable gageure...
Il n'est jamais trop tard pour faire le pas de... la Brit Mila !
par Elie Fouere
Lors de cet étouffant été 1976, un bébé naquit à Paris, d’une mère juive américaine et d’un père français. A cause d’une maladie et d’un manque de liens avec toute communauté juive, il n’y eut ni saumon fumé ni petits pains au chocolat le huitième jour de sa vie. Ni Brit Mila d'ailleurs.
Chaque matin, Erez entrait dans le Beth ‘Habad de Bangkok avec une liste de questions qu’Ora avait préparées et auxquelles Rav Wilhelm répondait patiemment. Puis ils repartirent en Israël...
Il y a quelques mois, un jeune homme s’est arrêté devant notre Yechiva. Il est entré et a demandé : « C’est quoi, Machia’h ? » Il ne connaissait absolument rien du judaïsme, mais tout ce qui l’intéressait, c’était ce mot : Machia’h !
- "Vous ne comprenez pas quelle bonne affaire vous avez faite, dit le ‘Hassid. Cette horloge a appartenu à mon Rabbi, le ‘Hozé de Lublin ! Dès que j’ai entendu le carillon, je l’ai reconnue !"
- "Une horloge est une horloge", marmonna l'aubergiste...
L’un des tournants de ma vie eut lieu dans une grande université d’Iowa, où, dans les années 1963-64, j’étais la seule étudiante à me définir comme étant juive...
« Je vous en prie, murmura Shimchon, ne me faites pas raconter encore une fois cet épisode ; cela fait cinquante-cinq ans que je n’ai pu dormir une nuit complète !... »
Mon dernier vol vers l'Afrique du Sud avait été si frustrant que j'avais décidé que cette fois-ci je serai «normal»: je ne m'occuperai que de moi-même...
Quand des 'Hassidim se mettent en tête d'installer des Mézouzot dans la crèche d'un Kibboutz, la Providence use parfois de moyens inattendus pour les aider à menerà bien leur projet...
Ils portaient des branches et un fruit. Ils voulaient que je les secoue ensemble, dans toutes les directions. Pour D.ieu. Pour la paix dans le monde. Pour l’unité.
C’est arrivé très récemment à New York. Le téléphone sonna un soir au domicile d’une famille juive orthodoxe avec une mauvaise nouvelle : l’arrière-grand-mère, âgée de plus de 90 ans, venait de décéder...
Chaque vendredi, elle fabriquait deux petites bougies avec de la margarine qu’elle avait économisé au lieu de la manger, et elle arrachait quelque fibres du bas de sa robe et les allumait…
Il se tenait sur le bord de la route et parlait à travers la fenêtre ouverte de ma voiture. Je lui ai dit: "À partir de maintenant, toute bonne action que je ferais vous sera également créditée..."
En passant ses mains sur les flancs de son manteau, il réalisa soudain que ses poches étaient encore pleines de liasses d’argent issues des transactions de la journée.