Avant de naître, un bébé vit entouré d’eau dans le ventre de sa mère. Il ne respire pas, ses poumons sont repliés sur eux-mêmes entre les deux cavités supérieures du cœur. Celui-ci est percé d’un orifice pour que le sang puisse circuler et un tube relie l’aorte à l’artère pulmonaire.
Au cours des dix minutes qui suivent sa naissance, ses poumons doivent se déployer, l’orifice dans son cœur doit se refermer et le tube doit se boucher.
Ce sont en tout 67 étapes qui doivent se succéder pour que, de l’état de créature immergée, le bébé devienne un être humain qui respire de l’oxygène. Miraculeusement, ce phénomène est tout à fait ordinaire et se produit à chaque minute.
C’est cela, la science : lorsque l’on comprend ce qui se passe. Et nous savons qu’il n’existe aucun être humain, aucun scientifique, qui aurait pu concevoir et mettre en œuvre pareille séquence. Si un laboratoire essayait de la reproduire, cela ne marcherait jamais.
En fait, si nous étions vraiment conscients de ce qui arrive dans notre propre existence, si nous savions tout ce qui se passe à la naissance d’un bébé, nous tomberions à genoux et remercierions D.ieu éternellement. Toutes les études scientifiques des cent dernières années n’ont eu de cesse de montrer comment les phénomènes naturels reflètent les notions d’ordre et de séquence, et donc, d’après moi, la réalité d’un Créateur.
Un professeur de mathématiques m’a rendu visite à mon labo un jour. Un véritable athée. Et pourtant, il m’a dit ce jour-là : « Je viens de calculer qu’il est impossible que l’œil humain évolue pendant les 5 milliards d’années dont on nous parle. » Il ajouta : « Ce sont ceux qui croient en l’évolution qui font vraiment un acte de foi. »
La science ne contredit pas la Torah. Elle nous enseigne, au contraire, que lorsque que D.ieu a dit « J’ai créé le monde », « Je pourvoirais », « Je vous guérirais », Il disait vrai ! En 1998, il a été rapporté, pour la première fois dans l’histoire de l’humanité qu’il avait été produit suffisamment de nourriture pour nourrir toute la planète. En théorie, donc, personne sur Terre ne devrait être affamé. Ainsi quand un célèbre verset des Psaumes affirme « Tu ouvres Tes mains et Tu procures à tout être vivant sa subsistance », il dit vrai ! Lorsqu’un médecin guérit un patient, c’est ce que démontre la science : D.ieu disait vrai, Il a pourvu.
Aucun rabbin n’a jamais dit à un scientifique : « Arrête de chercher. » Aucun rabbin n’a jamais dit : « Cesse d’explorer. » Parce que celui qui croit en la vérité – et la Torah est toute vérité – croit aussi que toute chose vraie que l’on découvrira dans la nature sera un reflet et une expression de la gloire de D.ieu.
Lorsque j’étais plus jeune, j’ai travaillé pour la NASA. Et j’ai recherché la présence de vie sur Mars. Nous avons dépensé des centaines de millions de dollars en cherchant de la vie sur Mars. À cette époque j’ai demandé au Rabbi de Loubavitch : « Est-ce correct ? Puis-je vraiment me livrer à ces recherches ? D’autres religions disent qu’il ne faut pas. Et la Torah ne dit pas qu’il y a de la vie sur Mars. »
Le Rabbi répondit en yiddish : « Professeur Greene, vous devez rechercher la vie sur Mars. Et si vous ne la trouvez pas là-bas, vous devrez chercher ailleurs. Et si vous ne la trouvez pas là-bas non plus, alors vous devrez chercher encore ailleurs. Parce que rester là et dire que D.ieu n’a pas créé de la vie ailleurs revient à mettre des limites à D.ieu, et ça, personne ne peut le faire. »
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