Le judaïsme prescrit plusieurs actions pour perpétuer la mémoire d’un parent disparu :
- Le (ou les) fils récite le Kaddich à chaque prière de la journée durant onze mois. S’il n’y a pas de fils ou que le fils ne peut pas réciter le Kaddich régulièrement, on demande à une autre personne de le faire, éventuellement contre rémunération. Dans le Kaddich, il n’y a aucune mention de la mort ou de la peine. C’est une sanctification du Nom de D.ieu, une façon de reconnaître que tout ce que fait D.ieu est pour le bien. Réciter le Kaddich rajoute aux mérites du défunt, le sauve des accusations et fait monter son âme de degré en degré jusqu’au Jardin d’Eden.
- Pendant l’année de deuil, on laisse en permanence une bougie allumée.
- On étudie (seul ou en se partageant l’étude) des Michnayot et, si possible, tout le Talmud.
- On donnera généreusement la Tsédaka (charité) à la mémoire du disparu.
- On publiera ou on aidera à la publication et à la propagation de livres saints, on donnera des livres d’étude de la Torah à des bibliothèques, des synagogues et des écoles juives.
- Si possible, on fera écrire, ou on écrira, un rouleau de la Torah qu’on offrira à une synagogue dans laquelle il n’y en a pas encore. Quand on lira dans ce rouleau de la Torah, toutes les bénédictions et les Kaddichim récités seront considérés comme un mérite supplémentaire pour l’âme du défunt.
F. L. (d’après Rav Yossef Guinzbourg)
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