• La veille de la Brith Milah, on invite des enfants à réciter le « Chema Israël » auprès du bébé, ainsi que les 12 versets, que les enfants apprennent par cœur à la demande du Rabbi de Loubavitch. On les remerciera en leur distribuant des friandises.
     
  • La nuit avant la circoncision, le père reste éveillé et étudie la Torah, en particulier certains passages du Zohar.
  • Il est d'usage que le père de l’enfant se fasse couper les cheveux et se purifie au mikvé le matin de la circoncision, puisque c’est pour lui un jour de fête.
     
  • On ne récite pas le « Ta’hanoune » (« supplications ») dans la synagogue où prie le père ou le mohel (qui effectue la circoncision) ou le « Sandak » (qui tient le bébé durant la cérémonie).
     
  • On donne à l’enfant son (ou ses) prénom(s) juif(s) après la Brith Milah. Une coutume répandue est de l’inscrire symboliquement à l’école juive en versant le jour-même un acompte sur les frais de scolarité. On lui achètera un livre de prières, un livre de Psaumes, un ‘Houmach (Pentateuque) et un Tanya, ainsi qu’une lettre dans un Séfer Torah.
     
  • Déjà avant la naissance, on accroche dans la salle de travail puis dans le berceau et dans la chambre du bébé un exemplaire du psaume « Chir Lamaalot » (disponible dans tous les centres Loubavitch) comme protection et encouragement pour une vie juive authentique. L'enfant commence ainsi sa vie dans un environnement saint, et reçoit le mérite d'avoir amené cette sainteté dans les endroits où il se trouve depuis sa naissance.
     
  • C'est une Mitsva que d'assister à une Brith Milah. Celui qui assiste voit son repentir agréé et ses fautes pardonnées. Cependant, on prend soin de ne pas « inviter » : on annonce simplement que la Brith Milah aura lieu tel jour à telle heure en tel endroit, car une personne vraiment invitée ne pourra refuser de se rendre à une cérémonie présidée par le prophète Elie !
     
  • On essaiera d'effectuer la Brith Milah devant au moins dix hommes adultes. Si c'est impossible, on tentera néanmoins de réunir le maximum de Juifs.
     
  • Les parents demandent à un couple marié d'amener l'enfant : la mère confie l'enfant à la femme qui le confie à son mari qui le donne au père. Dans de nombreuses communautés, on évite de donner cette fonction à une femme enceinte. On accordera cet honneur en priorité à un couple sans enfant car c'est une « Ségoula », un acte propice pour mériter d'avoir des enfants. L'homme porte un Talith.
     
  • Tous les participants seront debout, sauf le « Sandak », celui qui tient l'enfant pendant la Brith Milah.
     
  • Après la Brith Milah et les bénédictions, les participants souhaitent : « De même qu'il est entré dans l'alliance, qu'ainsi il entre (sous le joug de) la Torah (au moment de ses 13 ans), dans l'alliance du mariage et des bonnes actions ».
     
  • On organise un repas en l'honneur de la Brith Milah et on inclut dans le Birkat Hamazone (bénédictions après le repas) des bénédictions pour l'enfant, ses parents, le mohel (qui a effectué la circoncision), le Sandak et « Eliahou Hanavi », le prophète préposé à l'alliance de la Mila qui annoncera la venue de Machia’h.
     
  • Celui qui pour une raison ou pour une autre, n'a pas été circoncis le huitième jour, devra se faire circoncire le plus tôt possible. Il faut pour cela prendre contact avec un mohel, qui réalisera cette intervention dans un bloc opératoire, accompagné d'un médecin.