Le premier commandement

Le premier commandement écrit dans la Torah est d’être fécond et de se multiplier. Dans un sens spirituel, c’est la nécessité de créer – c’est-à-dire d’avoir une influence positive sur – une autre personne.

Le destin I

Une âme descend dans un corps pour accomplir le but que l’Essence de Son Infinité lui a attribué. Lorsque l’émissaire, l’âme, accomplit sa mission – celle de diffuser les enseignements juifs, le service divin et l’amour du prochain – conformément à la volonté divine, la puissance et la lumière de D.ieu en sont, pour ainsi dire, accrues.

Le destin II

Où que vous vous trouviez – que ce soit pour une période prolongée, un court séjour ou même une brève escale –, sachez qu’il y a en ce lieu un objectif divin qui attend que vous l’accomplissiez. En cet endroit, vous êtes destiné à réciter une bénédiction ou à prier, et depuis la création du monde, cet endroit attend que vous veniez réciter cette bénédiction ou prier.

Le destin III

Si vous vous trouvez dans un certain endroit, ou dans une situation particulière, sachez que c’est par l’effet de la Providence Divine. Car D.ieu orchestre et organise de nombreux événements afin de s’assurer qu’une personne se trouve dans les circonstances où elle peut réaliser son véritable potentiel.

Le but

D.ieu a créé l’univers et tous les objets matériels ex nihilo, l’existant à partir du néant. Nous devons alors transformer « l’existant » en « néant », c’est-à-dire transformer le matériel en spirituel. La tâche de transformer le matériel en spirituel et de faire du matériel un instrument pour le spirituel est une obligation personnelle. Chaque personne, individuellement, est tenue de le faire.

Le temps I

Les heures doivent être des « heures comptées », et alors les jours seront des « jours comptés ». Lorsqu’un jour passe, il faut savoir ce que l’on a accompli et ce qu’il reste à faire.

Le temps II

Il faut toujours veiller à ce que demain soit bien meilleur qu’aujourd’hui.

L’éducation

C’est un devoir absolu pour chaque personne – qu’elle soit profondément savante ou simple – de passer une demi-heure chaque jour à réfléchir à l’éducation juive des enfants, et de faire tout ce qui est en son pouvoir – et au-delà de son pouvoir – pour inspirer les enfants à suivre le chemin sur lequel ils sont guidés.

L’exaltation

Vous souhaitez être exalté ? Élevez-vous à un niveau supérieur !

La vérité

La vérité réside dans la voie médiane. Dévier à droite, c’est-à-dire être trop rigoureux avec soi-même et se trouver des fautes ou des péchés sans que ce soit vrai, ou dévier à gauche, c’est-à-dire trop s’adonner aux plaisirs, cacher ses fautes ou être laxiste dans les exigences du service divin par amour de soi – ces deux approches sont fausses.

La méditation

Il faut contempler ce que l’on pourrait être, ce que l’on devrait être... et ce que l’on est réellement.

Le corps

Bien que la main soit d’une substance éphémère, destinée à se décomposer, elle constitue le but de la descente de l’âme dans le corps ; le destin de l’âme dépend du comportement de cette substance. Quand on serre une personne dans ses bras avec amour, l’âme est élevée. Quand, à D.ieu ne plaise, on frappe une personne, alors les « mains d’Ésaü » font déchoir l’âme.

La perfection

Les ‘hassidim n’attribuent aucune valeur à ce qui vient « automatiquement », ou à ce qui « arrive fortuitement », même si la cause [du résultat positif involontaire] était bonne. La perfection ne vient qu’à travers l’effort.

La froideur

La froideur et l’hérésie sont séparées par une barrière très mince ! Il est dit : « Car l’Éternel votre D.ieu est un feu dévorant ».

La roue

La vie est une roue qui tourne constamment. Une personne riche qui s’assoit au sommet de la roue et qui rit est un imbécile. Pourquoi ris-tu ? Ne sais-tu pas que la roue tourne ?! De même, celui qui est en bas de la roue et qui pleure est un imbécile.

D’un autre côté, rendre service à autrui et étudier les enseignements juifs possède une valeur durable – ceux-ci durent pour toujours et produisent des fruits qui, à leur tour, produisent plus de fruits.

Qu’est-ce qu’un ‘hassid ? I

Un ‘hassid est un allumeur de réverbères. L’allumeur de réverbères parcourt les rues en portant une flamme au bout d’une perche. Il sait que la flamme n’est pas la sienne. Et il va de lampe en lampe pour les allumer.

Qu’est-ce qu’un ‘hassid ? II

Un ‘hassid crée un environnement. Si ce n’est pas le cas, il ferait mieux de « vérifier soigneusement ses propres bagages » pour voir si ses affaires sont en ordre. Le fait même qu’il ne parvienne pas à créer un environnement devrait le rendre aussi brisé qu’un éclat de bois. Il faut qu’il se demande : Que fais-je dans ce monde ?

Aimer son prochain I

Il ne suffit pas de contempler son amour pour les autres ; il faut le mettre en pratique. Il faut avoir des amis et des connaissances et exercer sur eux une influence positive.

Aimer son prochain II

C’est un magnifique don de D.ieu que d’avoir un sens inné – un « sentiment » – pour faire du bien à autrui, et d’en tirer un profond plaisir. Cela peut aller au point de chérir l’autre plus que soi-même. Une personne peut trouver de nombreuses explications sur la raison pour laquelle elle mérite ses propres problèmes, à D.ieu ne plaise, mais le faire [c’est-à-dire trouver des explications et des justifications] pour la souffrance d’autrui, c’est absolument impossible.