En l’espace d’une seule vie, l’influence du Rabbi s’est faite sentir dans tout le monde juif.
Où que soient les Juifs : à Hawaï, à Hong Kong, en Alaska ou en Australie, vous y trouverez un rabbin ‘Habad-Loubavitch, un émissaire personnel direct du Rabbi de Loubavitch, Rabbi Mena’hem Mendel Schneerson, de mémoire bénie. Là, vous le verrez tendre la main aux Juifs et raviver la flamme de la vie juive.
Loubavitch est allé et continue d’aller partout. Par-dessus tout, Loubavitch est allé avant tout le monde – et à un moment où cela représentait un immense danger – en ce qui était l’Union soviétique. L’URSS fut certainement l’une des plus terribles tentatives systématiques de toute l’histoire humaine d’éteindre le « Ner Tamid » – la flamme perpétuelle de notre foi. Et Loubavitch a tendu la main aux Juifs du silence pour maintenir en vie l’esprit du judaïsme juif... et y est parvenu !
C’était risqué, c’était presque impossible, et parce que c’était presque impossible, Loubavitch l’a fait.
‘Habad n’a reconnu – sous le Rabbi – aucune limite.
C’était risqué, c’était presque impossible, et parce que c’était presque impossible, Loubavitch l’a fait.Je me souviens de la seule occasion où j’ai passé Roch Hachana avec le Rabbi au 770 Eastern Parkway, siège mondial de Loubavitch à Brooklyn, NY. Et ils parlaient encore d’un événement qui s’était produit des années auparavant, je pense en 1956.
Chaque année, le Rabbi de Loubavitch marchait en tête de milliers de ‘Hassidim le long de l’avenue d’Eastern Parkway pour aller faire Tachlikh [la prière faite au bord de l’eau pour symboliser le jet des péchés dans l’eau] à Roch Hachana aux jardins botaniques de Brooklyn.
Cette année-là, il y eut une énorme averse, et elle était si puissante qu’il n’y avait personne d’autre dans les rues. Lorsque les ‘Hassidim qui suivaient le Rabbi arrivèrent au parc, ils trouvèrent les portes des jardins closes. Que faire ? Le jardin était fermé, les portes étaient verrouillées.
Sans se laisser décourager, le Rabbi regarda la clôture métallique de plus de deux mètres et entreprit de l’escalader. Et si le Rabbi grimpe sur une clôture et que vous êtes un ‘Hassid, que pouvez-vous faire sinon suivre ?
Cette année-là, à Loubavitch, ils ont récité le célèbre dicton du Rabbi Maharach, le quatrième Rabbi de ‘Habad : « Si vous rencontrez un obstacle et que vous ne pouvez pas passer par dessous, vous passez par-dessus. Et moi je dis qu’il est préférable de passer d’emblée par-dessus plutôt que par-dessous ! »
Et je me demande souvent : pourquoi ? Qu’est-ce qui motivait le Rabbi de Loubavitch ?Loubavitch ne reconnaît aucune porte fermée, aucune limite. Oufaratsta – « tu jailliras ». Le mouvement a utilisé et continue d’utiliser toutes les technologies modernes de communication, le câble et le satellite, les campagnes de Mitsva et les Mitsva mobiles. Loubavitch, bien avant que cette notion n’existe dans d’autres milieux, s’est adressé aux Juifs que les autres Juifs avaient oubliés, dans de minuscules communautés isolées, sur les campus universitaires. Des juifs toxicomanes, des juifs en prison.
La Torah dit : « Si tu es dispersé aux confins du ciel, de là l’Éternel ton D.ieu te rassemblera et de là Il te ramènera. » Et y a-t-il jamais eu un chef religieux dans le peuple d’Israël qui ait à ce point pris ce verset à cœur et qui soit si étonnamment devenu un partenaire du Tout-Puissant Lui-même pour ramener les Juifs de tous les coins du monde juif ?
Et je me demande souvent : pourquoi ? Qu’est-ce qui animait le Rabbi de Loubavitch ?
Je ne le sais pas. Et qui saura.
Un jour, nous dirons aux enfants de nos enfants que nous avons eu le privilège de vivre à la même époque que lui.
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