Si vous vous retrouviez dans une situation de vie ou de mort, comme d’être perdu sans eau dans le désert ou d’être gravement malade à l’hôpital, les petites choses s’évanouiraient d’elles-mêmes. Tout ce qui importerait serait votre volonté de continuer à vivre. Lorsque vous ressentez votre propre mortalité, tout ce que vous désirez désespérément est de survivre, d’avoir l’énergie pour survivre un jour de plus.
C’est parce que le plus grand amour de votre vie est la vie elle-même.
L’idée d’aimer D.ieu peut intimider. Peut-on vraiment aimer D.ieu, ou est-ce un objectif si élevé qu’il ne concerne que les rares personnes que l’on qualifiera d’« âmes spirituelles » ?
Dans le chapitre 44 du Tanya, l’Admour Hazakène explique que c’est possible. À votre niveau, en fonction de vos capacités, vous pouvez révéler en vous un lien d’amour authentique avec votre Créateur.
Pensez-y. Si votre vie était en danger, vous vous y accrocheriez à tout prix, car vous aimez déjà votre vie. Vous n’êtes qu’a un pas de l’amour du Donneur de Vie : D.ieu lui-même !
Quand vous méditez sur le fait que D.ieu est vraiment la source de votre vie, vous serez rempli d’amour de D.ieu, comme l’explique le Zohar dans le verset : « Mon âme, je t’ai désiré la nuit, le matin, mon esprit aspire à toi. »1
Tout comme le corps aime son âme, sa vie même, un Juif peut révéler son amour inné de D.ieu. Parce que D.ieu est le véritable amour de votre vie.
Un petit bout de Tanya : Vous aimez déjà votre vie, mais vous pouvez méditer pour en venir à aimer le Donneur de la vie.
(Inspiré du chapitre 44 du Tanya)
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