Un ‘hassid se rendit une fois chez l’un des Rebbéïm ‘Habad. Il raconta au Rabbi que son défunt enseignant lui était apparu en rêve avec un message effrayant : il avait été décrété au Ciel que l’un des enfants de ce ‘hassid mourrait cette année-là.

Le Rabbi entendit ses paroles, soupira et resta silencieux. Une réaction qui n’était certainement pas de bon augure.

« Qu’as-tu accompli de spécial à Sim’hat Torah ? »

Comme c’était peu avant la fête de Soukkot, le ‘hassid resta jusqu’après la fête. Quand il fut temps pour lui de rentrer chez lui, il alla chez le Rabbi pour lui demander sa bénédiction. Le Rabbi lui assura joyeusement que tout irait bien pour sa famille.

« De plus, demanda le Rabbi, qu’as-tu accompli de spécial à Sim’hat Torah ? »

Le ‘hassid raconta comment, pendant les hakafot, il se tenait sur le côté en train de pleurer quand il se rappela qu’après tout, c’était Sim’hat Torah ! Il se lava alors le visage et rejoignit la danse, en faisant abstraction de sa crainte.

« Il faut que tu saches, dit le Rabbi, que c’est ce qui a provoqué le changement de ta situation. »