par Rabbi Menahem M. Schneerson, le Rabbi de Loubavitch
Les Dix Jours de Techouva nous sont donnés pour nous permettre de nous repentir et expier tous les actes fautifs commis au cours de l’année précédente et améliorer notre mode de vie dans cette nouvelle année.
Nous sommes liés avec la Torah dans une relation de réciprocité. La Torah étant le plan de l’univers, l’univers reflète toutes les composantes de la Torah. Et ce qui est valable pour le macrocosme l’est également avec le microcosme, l’être humain...
Le péché est-il un acte mauvais, néfaste? Est-il la face même de la mort? Est-il une ineptie absolue, à mépriser par une âme intrinsèquement sage et pure? Est-ce une opportunité pour conquérir et grandir? En définitive, c’est les quatre à la fois.
Tout ce que nous faisons prend du temps, mais plus la qualité de notre activité est grande, plus petite est la quantité de temps qu’elle consomme. Yom Kippour, qui nous met en contact avec notre dimension la plus profonde et la plus essentielle, n’occupe que 0,3 pour cent de l’année.
Pour les angoissés de l’enfer, le mot "péché" a des relents de soufre, de honte et de chair roussie. À l’oreille des hédonistes, ça a une connotation assurément plus fun. Mais pour les sages du Talmud, le péché est avant tout un acte de stupidité...
Un jour, un homme apprit que ses trois fils avaient contracté une grave maladie. Il s’empressa aussitôt de dépêcher auprès d’eux un médecin de grande renommée. Mais chacun des fils lui réserva un accueil bien différent.