« Dès qu’entre le mois d’Adar, on augmente dans la joie », dit le Talmud.1
Mais de quelle joie s’agit-il ?
La joie de l’étude de la Torah et de l’accomplissement des commandements ?
Bien sûr. « Les préceptes de l’Éternel sont droits, ils réjouissent le cœur. La mitsva de l’Éternel est lumineuse, elle éclaire les yeux », dit le Psalmiste.2 « Servez D.ieu avec joie, présentez-vous devant lui avec des chants d’allégresse. »3
Mais il y a plus. La simple joie d’être liée à D.ieu : « Qu’Israël se réjouisse en son Créateur, que les enfants de Sion exultent pour leur roi ! »4 et de pouvoir partager la joie qu’Il éprouve par le fait que nous fassions de Son monde une demeure pour le Divin : « Que D.ieu se réjouisse de Ses créatures ! »5
Mais il y a plus. En réalité, dans toute chose que D.ieu a créée se trouve un potentiel de joie. Lorsque la chose est à la place que lui a attribuée le plan divin, lorsqu’elle est utilisée selon le dessein pour lequel elle fut créée, elle entre alors en résonnance avec l’univers entier, et avec tous les mondes supérieurs. Et l’immense éclat de rire divin qui a présidé à la création la traverse et la sublime.6
Ce potentiel de joie, c’est à nous, les êtres humains, que D.ieu a permis de le révéler. Cela dépend du regard que nous portons sur notre réalité, et du cœur joyeux qui nous anime en cet instant.7
Alors la prochaine fois que vous croquez dans un succulent fruit juteux, que vous croisez le regard plein d’étoiles d’un enfant ou que vous entendez votre propre cœur battre, laissez-vous entraîner par cette harmonie, laissez votre bouche s’ouvrir en un grand sourire et rejoignez la danse de l’univers.8
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