Il y a bien longtemps, Nabuchodonosor, l’envahisseur venu de Babylone, se dirigea vers la Terre d’Israël. Conquérant pays après pays, soumettant peuple après peuple, il s’avança vers Jérusalem. Ce fut un 10 du mois de Tévèt qu’il établit le siège de la ville et on sait le dénouement tragique qui mit alors fin au royaume d’Israël. Mais, au sein même de cet événement, une ressource divine était dissimulée...
Le terme hébraïque qui désigne le siège babylonien de Jérusalem – « samakh » – peut se traduire également par « il a soutenu ». L’histoire prend alors un sens profondément différent...
Les joyaux les plus précieux, ceux qui se trouvaient dans les territoires les plus lointains et les endroits les plus cachés, ces joyaux-là n’avaient pas encore été récupérés. La fille du roi, dans sa sagesse, comprit ce qu’il fallait faire...
Ce fut enfin le jour de la noce. Des centaines de mendiants prirent place autour des tables chargées de la nourriture la plus savoureuse que l’on puisse trouver. C’est alors qu’un drame survint...
Pendant un siège, tous les habitants d’une ville sont empêchés de vaquer à leurs occupations personnelles et sont regroupés en une unique entité collective…
Si un monde froid et sombre met la lumière de D.ieu en sourdine et émousse nos esprits et nos cœurs, il ne fait qu’accentuer l’élément le plus fondamental et essentiel de notre relation : le lien entre le moi physique de l’homme et l’Être essentiel de D.ieu.
Le jeûne du 10 Tévet a toujours lieu à proximité du Chabbat au cours duquel la paracha de Vayigach est lue. Nous pouvons voir une relation entre celui-ci et les événements de cette paracha.
Confrontés à une tragédie, nous faisons notre deuil. Mais nous nous demandons aussi: quel élément positif est enfoui dans cette expérience négative? Nous ne pouvons pas toujours le voir. Mais nous le recherchons toujours.