Lag Baomer est la célébration annuelle de la mystique, de la fraternité et de la fierté juives. Bien que cette la fête ait gagné en popularité, certains de ses aspects demeurent méconnus.
Jetons ensemble un regard plus profond sur Lag Baomer.
1. La fin de l’épidémie
Le Talmud rapporte que, dans les semaines entre Pessa’h et Chavouot, une épidémie a causé la mort des disciples du grand sage Rabbi Akiva, « parce qu’ils n’avaient pas agi avec respect les uns envers les autres ». Le jour de Lag Baomer, l’épidémie s’éteignit.
2. La Kabbale pour tous
Lag Baomer est l’anniversaire du décès du grand sage et auteur du Zohar Rabbi Shimon bar Yo’haï, au 2ème siècle. Rabbi Shimon fut le premier à enseigner publiquement la dimension mystique de la Torah appelée « Kabbale ». Avant sa mort, Rabbi Shimon demanda que Lag Baomer soit célébré comme un jour de joie.
3. Certains ont une coutume de manger de la caroube...
En souvenir du caroubier qui poussa miraculeusement à l’entrée de la grotte dans laquelle Rabbi Shimon et son fils se cachèrent pour échapper aux Romains. Pendant 13 ans, les deux fugitifs survécurent en consommant les fruits de cet arbre.
4. ... tandis que d’autres mangent aussi des œufs durs teints avec des peaux d’oignon !
Moins fréquente que la consommation de caroube, la coutume de manger des œufs teints reflète la double nature de ce jour : les œufs sont une expression typique de deuil pour le décès de Rabbi Shimon, mais la couleur issue des peaux d’oignons ajoute une touche festive à ce plat, nous rappelant de nous réjouir de la vie et des enseignements de Rabbi Shimon.
5. Remplir les verres
Certains ont aussi la coutume de faire don de 18 rotels de boisson, une ancienne mesure de liquide d’environ 54 litres, pour ceux qui se rendent auprès de la tombe de Rabbi Shimon à Lag Baomer ou lors d’autres célébrations.
6. Une promenade dans le parc
Il y a aussi la coutume d’aller dans les champs à Lag Baomer. Quel meilleur endroit pour pratiquer nos deux coutumes suivantes ?
7. Tirer vers l’intérieur, lâcher vers l’extérieur
Certains ont la coutume de tirer à l’arc pour rappeler l’enseignement du midrash selon lequel on ne vit jamais un arc-en-ciel du vivant de Rabbi Shimon. L’arc-en-ciel rappelle la promesse que D.ieu fit après le déluge de ne plus jamais ravager le monde. Le mérite de Rabbi Shimon protégea le monde, ce qui rendit l’arc-en-ciel superflu.
8. Projetez de la lumière !
La première mention écrite de la coutume d’allumer un feu de joie est due au célèbre commentateur de la Michna Rabbi Ovadia de Bertinoro. Aujourd’hui, ces feux sont devenus un véritable symbole de cette fête.
Le célèbre maître hassidique rabbi Tsvi Élimelekh de Dinov explique la coutume comme étant un signe de l’aboutissement de l’œuvre de la vie de Rabbi Shimon. À Lag Baomer, le vrai pouvoir des réalisations de Rabbi Shimon resplendit comme feu de joie qui illumine la nuit.
9. Faites un voyage
Venus d’Israël et du monde entier, des Juifs se rendent auprès de la sépulture de Rabbi Shimon bar Yo'haï dans le village de Mérone. Ces dernières années, le nombre des participants a bondi jusqu’à atteindre les 300 000.
10. Par le mérite des justes qui sont enterrés dans ce lieu
Des Juifs priant auprès du tombeau de Rabbi Joseph Isaac Schneerson, le sixième Rabbi de Loubavitch. On voit son successeur, le Rabbi, Rabbi Mena’hem Mendel Schneerson, y déposer des prières écrites.
En plus de visiter la sépulture de Rabbi Shimon bar Yo'haï, il est une coutume de visiter celle des grands leaders et des sages juifs du monde entier. Ceci est basé sur l’enseignement kabbalistique selon lequel les âmes de tous les grands sages sont reliées entre elles.
11. Première coupe de cheveux
Il est coutume bien connue de laisser pousser les cheveux d’un petit garçon jusqu’à son troisième anniversaire, lors duquel il reçoit sa première coupe de cheveux, appelée upsherin en yiddish et ‘halakah par les juifs séfarades.
Lorsque l’anniversaire de l’enfant tombe pendant les jours de Sefirat HaOmer, lors desquels il est interdit de se couper les cheveux, nous attendons jusqu’à Lag Baomer, où cela est autorisé. Si l’enfant est en Israël, il est de coutume de se rendre à Mérone pour la cérémonie de la coupe de cheveux.
12. Descendez dans la rue !
Le Rabbi de Loubavitch – Rabbi Mena’hem Mendel Schneerson, de mémoire bénie – encourageait les enfants à prendre part à des défilés manifestant publiquement l’unité juive. Ces parades associaient ainsi les thèmes de la fête que sont l’unité juive, la fierté d’être juif et la célébration de la vie juive.
Aujourd’hui, des millions d’enfants juifs dans les communautés du monde entier prennent part à des défilés et des célébrations de Lag BaOmer.
Quelle est votre coutume de Lag Baormer préférée ? Dites-le nous dans les commentaires !
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