Outre les lois fondamentales de l’alimentation casher (telles que les espèces de viande et de poisson cashers, et la séparation de la viande et des produits laitiers), il y a diverses autres aspects à considérer. Voici quelques-uns d’entre eux :

« Cuisine juive »

En règle générale, les aliments cuits doivent être cuits par des Juifs. Les aliments cuits par des non-juifs ne sont pas cashers, même s’ils contiennent uniquement des ingrédients cashers. Il y a, cependant, des exceptions à cette règle :

En règle générale, les aliments cuits doivent être cuits par des Juifs
  • Si un Juif participe d’une quelconque manière à la cuisson.
  • Les aliments qui sont également consommés crus ou qui ne sont pas assez prestigieux pour « honorer la table d’un roi ».
  • Le pain de boulangerie (par opposition au pain cuit chez un particulier) peut être consommé en cas de circonstances difficiles. (On doit cependant veiller à ce qu’il ne contienne aucun élément non casher.)1

Boissons cashers

Le lait:

Le lait casher doit être produit sous la supervision d’un Juif, afin de s’assurer qu’il ne contient que du lait provenant d’animaux cashers. Lorsque le lait surveillé n’est pas disponible, certaines autorités rabbiniques permettent le lait non surveillé en considérant que l’inspection des services gouvernementaux est suffisante assurer qu’il s’agit uniquement de lait de vache (mais ceci n’est pas valable dans tous les pays).

Le vin :

Le vin est utilisé pour le kiddouch, la havdalah et les mariages, et était utilisé dans le service du Saint Temple, mais également dans les cultes idolâtres. Pour cette raison, le vin casher –de même que le porto, le xérès, le jus de raisin ou tout produit contenant du jus de raisin ou du vin – doit être produit et manipulé exclusivement par des Juifs pratiquants, et doit porter un sceau casher pour s’assurer que sa production satisfait à ces lois.

Le vin cuit (appelé mévouchal) n’est pas d’une qualité lui permettant d’être utilisé dans le culte et n’est, de ce fait, pas affecté par une manipulation par des non-juif après sa production. La mention « mévouchal » est généralement présente sur son étiquette.

Les dîmes

En Israël, il est préférable d’acheter des fruits et légumes dans un commerce portant une certification casher fiable

Aux temps bibliques, l’agriculteur israélite devait prélever diverses dîmes sur ses récoltes. Aujourd’hui, en l’absence du Temple, certaines de ces dîmes ne sont pas consommées, mais éliminées d’une manière respectueuse.

Comme ces lois sont complexes, il est préférable d’acheter des fruits et légumes en Israël dans un commerce portant une certification casher fiable. Les fruits et légumes israéliens exportés sont également soumis à ces lois, alors assurez-vous qu’ils portent le sceau d’une agence de certification casher fiable.

Une autre règle liée aux produits agricoles est l’interdiction biblique de manger le fruit d’un arbre pendant les trois premières années après sa plantation, appelée orlah. En dehors d’Israël, cette interdiction ne s’applique qu’aux fruits dont on est certain qu’ils sont orlah.