Une part importante de l’opinion scientifique a conclu que la Che’hita ne provoque pas de souffrance, de douleur ou de détresse pour l’animal.

Le Dr Temple Grandin, professeur de sciences animales à la Colorado State University a mené une série d’expériences en 1994. Grandin a cherché à déterminer si les bovins ressentent l’incision de la Che’hita. Dans un cas, le dispositif servant à maintenir la tête de l’animal pendant Che’hita a été délibérément appliqué de manière très légère de sorte que lors de l’incision, la bête pouvait écarter sa tête du ‘halaf. Aucun des dix animaux dans l’expérience n’a réagi ou tenté d’écarter sa tête, ce qui a amené le Dr Grandin à conclure :

« Il apparaît que l’animal n’est pas conscient du fait que sa gorge a été tranchée. »

Une expérience similaire avait été menée deux ans auparavant sur une vingtaine de taureaux par le Dr Flemming Bager, chef du Laboratoire vétérinaire danois. La recherche démontra que ces animaux-là n’avaient pas non plus réagi à l’incision de la Che’hita :

« Les taureaux avaient leur tête maintenue dans une position confortable et toutes les contraintes du corps avaient été relâchées. Ils sont demeurés immobiles pendant l’incision et n’ont pas résisté au maintien de la tête. »

Le professeur Harold Burrow, qui fut professeur de médecine vétérinaire au Royal Veterinary College de Londres, a déclaré :

« Ayant assisté à la méthode juive réalisée sur plusieurs milliers d’animaux, je suis incapable de me persuader que celle-ci comporte une quelconque cruauté. En tant que personne qui aime les animaux, que propriétaire de bétail et que chirurgien vétérinaire, je ne soulèverais pas d’objection à ce qu’un animal élevé par moi ou m’appartenant sois soumis à cette méthode d’abattage. »

Le Dr Stuart Rosen, membre du l’académie royale de médecine et professeur à la faculté de médecine de l’Imperial College à Londres, discute dans un article récent (« Physiological Insights Into Shechita », publié dans le Veterinary Record - 12 juin 2004, vol. 154) les réponses comportementales de animaux à la Che’hita et les études neurophysiologiques pertinentes pour l’évaluation de la douleur, et conclut que :

« La Che’hita est une méthode indolore et sans cruauté d’abattage des animaux. »