Des recherches récentes effectuées pour le ministère britannique de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Alimentation (MAFF) ont montré que l’utilisation du pistolet paralysant à projectile captif sur les animaux atteints par l’ESB peut disséminer le tissu infecté dans les parties de l’animal qui entrent dans la chaîne alimentaire humaine. Cela représente pour l’homme un risque de contracter la maladie de Creutzfeldt-Jakob (vMCJ) parce que le même projectile captif non stérilisé est utilisé successivement sur de nombreux animaux. Des traces du tissu infecté ont également été détectées sur les mains des opérateurs et sur leur équipement.

Aux États-Unis, des recherches similaires (portant le nom de Harvard Study) menées par le département de l’Agriculture (USDA) ont conclu que les méthodes d’étourdissement au moyen de chevilles pénétrantes comportaient un grand risque pour la santé humaine, car pouvant transmettre l’agent de l’ESB.

L’agence gouvernementale américaine pour la sécurité alimentaire et le contrôle des aliments (FSIS) a modifié les règlements fédéraux d’inspection des viandes afin d’interdire l’utilisation de ces types de dispositifs à projectile captif pénétrant.

La Che’hita évite ces dangers dans la mesure où le cerveau de l’animal n’est pas endommagé, protégeant ainsi la santé humaine en même temps que le bien-être de l’animal.