La loi juive statue que, si de la viande doit être consommée par des Juifs (Genèse IX, 3), ceux-ci sont tenus d’abattre l’animal par Che’hita, une méthode douce explicitement prescrite. Elle est la seule méthode autorisée par la loi juive et sa pratique ne provoque pas de souffrance à l’animal.
Le bien-être animal dans la loi juive
La loi juive exige que les animaux soient traités avec considération, gentillesse et respect. La Bible (Torah) est le premier corps de loi dans l’histoire interdisant la cruauté envers les animaux et ordonne qu’ils soient traités humainement. Ces lois engagent les Juifs encore aujourd’hui.
Par exemple :
• Il est interdit de causer de la douleur aux animaux - Tsa’ar Ba’alei ‘Hayim - (Talmud, traité Bava Metsia 32a)
• Une personne à l’obligation de nourrir ses animaux avant de se nourrir elle-même (Deutéronome XI, 15)
• Les animaux sont au repos le jour du Chabbat, car le travail est interdit (Exode XX, 10 et Deutéronome V, 14)
• Il est interdit de couper un membre d’un animal vivant et de le manger (Genèse IX, 4)
• On a le devoir de soulager la souffrance d’un animal (Deutéronome XXII, 4)
• Il est interdit de tuer une vache et son veau le même jour (Lévitique XXII, 28)
• Il est interdit de museler un animal pour l’empêcher de se nourrir durant son travail aux champs (Deutéronome XXV, 4)
• Un bœuf et un âne ne doivent pas être attelés ensemble (Deutéronome XXII, 10)
De ces injonctions bibliques, découlent de nombreuses lois relatives aux soins à apporter aux animaux et au soulagement de la souffrance animale. Les sports sanguinaires ont toujours été interdits aux Juifs.
Le Judaïsme permet la prise de la vie d’un animal pour satisfaire le besoin humain de nourriture. La méthode est la Che’hita et un cho’het (abatteur juif) est toujours conscient qu’il est de sa responsabilité d’effectuer la Che’hita seulement telle qu’elle est prescrite par la Torah (la loi juive), et qui est une méthode des plus humaines. Tout écart dans l’accomplissement de la Ché’hita rend la viande irrévocablement interdite à la consommation pour les Juifs.
Le Judaïsme reconnaît le lien entre le traitement des animaux et le traitement des êtres humains. Une personne qui est cruelle envers les animaux est susceptible d’être cruelle envers les gens. Le bien-être animal tient une place importante dans la loi juive et dans la tradition juive. La conduite personnelle d’un Juif, s’agissant aussi bien de sa pratique religieuse que de son intégrité morale, est une partie fondamentale de l’évaluation de son aptitude à exercer la profession de cho’het.
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