Qu’est-ce que l’éducation juive ?

Selon la loi biblique, un enfant n’est pas obligé d’observer les mitsvot tant qu’il n’a pas atteint l’âge adulte. Cependant, il est une mitsva d’origine rabbinique appelée ‘hinoukh, enjoignant aux parents de former leurs enfants à l’accomplissement des mitsvot et à éviter de faire les choses que la Torah interdit.

La mitsva de ‘hinoukh démarre pour chaque mitsva dès l’instant où l’enfant est capable de l’accomplir. Traditionnellement, nous commençons à enseigner aux enfants dès l’âge de trois ans à réciter les différentes bénédictions sur les aliments et quelques prières de bases. C’est à ce moment qu’un petit garçon commence à se couvrir la tête et à porter des tsitsit, et que les filles commencent à allumer les bougies de Chabbat.

Bien que la méthode « de la carotte et du bâton » soit mentionnée dans la littérature juive comme une technique de ‘hinoukh efficace, le but est d’enseigner aux enfants à apprécier chaque mitsva pour ce qu’elle est, ainsi que la relation avec D.ieu qu’elle établit.

Vive les livres !

La Torah fait obligation à un père d’enseigner la Torah à ses fils.

Le but est d’enseigner aux enfants à apprécier chaque mitsva pour ce qu’elle est et la relation avec D.ieu qu’elle établitDès qu’un enfant commence à parler, on lui enseigne des passages clé de la Torah, comme le verset « La Torah que Moïse nous a commandée est l’héritage de la congrégation de Jacob », et le Chéma. Et, à partir de là, l’éducation prend son essor...

Celui qui est dans l’incapacité de remplir personnellement cette obligation peut en déléguer l’honneur à un professeur ou à une école. Toutefois, comme l’a proclamé une fois un sage : « C’est un devoir absolu pour chaque personne de passer une demi-heure chaque jour à penser à l’éducation en matière de Torah de ses enfants, et de faire tout ce qui est en son pouvoir – et au-delà – pour inspirer ses enfants à suivre le chemin sur lequel ils sont guidés. »

Bien que l’obligation d’enseigner la Torah incombe techniquement au père, l’éducation la plus efficace est souvent donnée par la mère. Du fait qu’elle est celle qui passe habituellement le plus de temps avec ses enfants, et qu’elle a l’avantage d’une approche plus douce et plus féminine pour communiquer, elle est dans la meilleure position pour transmettre la morale et les valeurs juives.