Reliées à soi
1. On a coutume pendant les jours de Hanouccah d'augmenter les actes de bonté ainsi que les dons de Charité (Tsédakah). De nombreuses significations sont apportées à cette coutume parmi lesquelles :
2. La Tsédakah rapproche la Délivrance (selon nos Sages), de même les lumières de Hanouccah, dont il est dit qu'elles ne disparaîtront jamais (même dans le Monde Futur), symbolisent cette Délivrance.
3. Le fait d'utiliser notre argent pour faire la charité vient à l'encontre du fait que nos oppresseurs (à l'époque) ont abusé de nos biens.
4. Cette coutume peut également être reliée à l'opinion (selon la Kabbalah), qui soutient que la touche finale du jugement de Roch Hachanah, a lieu le dernier jour de Hanouccah (« Zoth 'Hanouccah »).
5. De même, on a coutume d'augmenter l'étude de la Torah pendant cette fête. La lumière étant symbole de la Torah, il convient que la fête des lumières soit marquée par une augmentation de l'étude de la Torah.
6. Le Rabbi Rachab avait ainsi coutume d'étudier la Torah auprès des lumières de Hanouccah (sans bien sûr, les utiliser comme éclairage).
Reliées à autrui
7. La fête de Hanouccah étant rattachée à la notion de « Pirsoumei Nissa » (diffusion du miracle), de nombreux allumages publics sont organisés, sur l'initiative du Rabbi de Loubavitch., afin de sensibiliser le plus grand nombre à l'accomplissement des commandements de la fête.
8. Cette campagne de sensibilisation se fait également par le biais de moyens publicitaires. De même, des rassemblements (particulièrement d'enfants) sont organisés dans ce but, ainsi que des visites à domicile.
Reliées à la famille
9. Ce désir de sensibiliser et d'éduquer (surtout les enfants) s'exprime aussi par rapport aux membres de la famille, et a donné naissance à de nombreuses coutumes :
10. On a coutume de distribuer de l'argent aux enfants (en hébreu Ma'ot 'Hanouccah, en yiddish, 'Hanouccah guelt) afin de les stimuler à l'étude de la Torah et à l'accomplissement des mitsvot, et également pour leur permettre de donner la Tsédakah avec leur propre argent.
11. Chez 'Habad la coutume est de distribuer cet argent à l'occasion de la quatrième ou la cinquième soirée de Hanouccah. Plus récemment, sur l'initiative du Rabbi de Loubavitch., on a coutume de le faire chaque soir et de donner un montant additionnel à l'occasion de la quatrième ou la cinquième soirée. Le Rabbi précédent avait l'habitude d'honorer cette coutume vis-à-vis de ses gendres et de ses filles même après leur mariage.
12. De même, on a coutume de réunir les membres de la famille (particulièrement les enfants) à l'occasion de la fête pour parler de Hanouccah et des mitsvot qui s'y rattachent, et raconter des histoires à propos de la fête et de ses enseignements. Les Rabbis de 'Habad avaient l'habitude d'organiser, l'un des soirs de Hanouccah, une réunion familiale pendant laquelle étaient servis des Latkés (beignets) et où tous ses sujets étaient évoqués.
13. Dans cette volonté d'imprégner les enfants des valeurs de la fête et de ses miracles, on a coutume de leur offrir pour jouer, des toupies (« dreidel »), sur lesquelles quatre lettres apparaissent, formant les initiales de la phrase : « Ness Gadol Haya Cham - Un grand miracle eut lieu là-bas ».
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