Kadech - le Kiddouch

Préparez le repas du Roi suprême. Ceci est le repas du Saint, béni soit-Il, et de Sa Chekhinah.

Quand la fête tombe Chabbath, on dit tout d'abord «le sixième jour...» :

Le sixième jour. Les cieux et la terre et toutes leurs armées étaient terminés. Et, le septième jour, Dieu acheva Son travail qu'Il avait fait, et Il se reposa le septième jour de tout Son travail qu'Il avait fait. Et Dieu bénit le septième jour et le fit saint, car en ce jour Il se reposa de toute Son oeuvre qu'Il avait créée pour accomplir.

Un jour de semaine, on commence ici :

Votre attention, Messieurs !

Béni sois-Tu, Eternel, notre Dieu, Roi de l'univers, qui crée le fruit de la vigne.

Béni sois-Tu, Eternel, notre Dieu, Roi de l'univers, qui nous a choisis de tout autre peuple et nous a élevés au-dessus de tous les langages, et nous a faits saints par Ses commandements. Et Tu nous as donné, Eternel, notre Dieu, dans l'amour, (le Chabbath : des Chabbats pour le repos et) des célébrations pour la joie, des fêtes et des saisons festives pour l'allégresse, (le Chabbath : ce jour de Chabbath et) le jour de cette Fête des Matzoth et cette célébration de sainte convocation, le temps de notre liberté (le Chabbath : dans l'amour), une sainte convocation, commémorant la Sortie d'Egypte. Car Tu nous as choisis et nous as sanctifiés d'entre toutes les nations, et Tu nous as donné en héritage (le Chabbath : le Chabbath et) Tes saintes fêtes (le Chabbath : dans l'amour et la bienveillance), dans l'allégresse et la joie. Béni sois-Tu, Eternel, qui sanctifie (le Chabbath : le Chabbath et) Israël et les saisons festives.

Béni sois-Tu, Eternel, notre Dieu, Roi de l'univers, qui nous a accordé vie, nous a soutenus et nous a permis d'atteindre ce moment.

A la fin du Chabbath, on dit les bénédictions suivantes de Havdalah AVANT celle de «Qui nous a accordé vie...» :

Béni sois-Tu, Eternel, notre Dieu, Roi de l'univers, qui crée les lumières du feu.

Béni sois-Tu, Eternel, notre Dieu, Roi de l'univers, qui fait une distinction entre le sacré et le profane, entre la lumière et l'obscurité, entre Israël et les nations, entre le septième jour et les six jours de travail. Tu as fait une distinction entre la sainteté du Chabbath et celle de la fête, et Tu as sanctifié le septième jour au-dessus des six jours de travail. Tu as mis à part et sanctifié Ton peuple Israël avec Ta sainteté. Béni sois-Tu, Eternel, qui fait une distinction entre le saint et le saint.

On boit la coupe assis, accoudé sur le côté gauche en signe de liberté.

Our’hats - Ablution des mains

On se lave les mains sans réciter la bénédiction.

Karpass - Le légume

On prend moins d'un kezayth (30 g.) du Carpass, on le trempe dans de l'eau salée ou dans du vinaigre et on récite la bénédiction suivante :

Béni sois-Tu, Eternel, notre Dieu, Roi de l'univers, qui crée le fruit de la terre.

En récitant cette bénédiction, on pensera qu'elle compte aussi pour les herbes amères (celles du Maror et du Korekh, qu'on mangera plus tard).

On prend la Matzah du milieu et on la casse en deux, un morceau plus grand que l'autre. On met de côté le plus grand morceau pour l'Afikomane. On remet le plus petit entre les deux Matzoth.

Ya’hats - On rompt la Matsa du milieu

On prend la Matsa du milieu et on la casse en deux, un morceau plus grand que l'autre. On met de côté le plus grand morceau pour l'Afikomane. On remet le plus petit entre les deux Matsoth.

Maguid - On raconte la sortie d'Egypte

On lève le plateau avec les Matsot et on dit  :

Voici le pain de misère que nos pères mangèrent en Égypte. Que celui qui a faim vienne et mange ; que celui qui est dans le besoin vienne et conduise le Sédère de Pessa'h. Cette année nous sommes ici ; l'an prochain en Terre d'Israël. Cette année nous sommes esclaves ; l'an prochain puissions-nous être libres.

On écarte le plateau avec les Matsot et on remplit  la deuxième coupe. A présent, l'enfant demande  « Mah Nichtana  ? » :

Pourquoi cette nuit se différencie-t-elle de toutes les autres nuits ?

Toutes les nuits, nous ne sommes pas tenus de tremper même une seule fois, cette nuit nous le faisons deux fois !

Toutes les nuits, nous mangeons du 'Hametz ou de la Matsa, cette nuit, seulement de la Matsa !

Toutes les nuits, nous mangeons toutes sortes de légumes, cette nuit, du Maror !

Toutes les nuits, nous mangeons assis ou accoudés, cette nuit, nous sommes tous accoudés !

On remet le plateau à sa place, on découvre un peu la Matsa et on dit « Nous étions esclaves... »  :

Nous étions esclaves du Pharaon en Égypte, et l'Éternel, notre Dieu, nous a faits sortir de là d'une main forte et d'un bras étendu. Si le Saint, Béni soit-Il, n'avait pas sorti nos pères d'Égypte, alors nous, nos enfants et nos petits-enfants serions restés asservis au Pharaon en Égypte. Aussi, même si nous sommes tous sages, tous comprenant, tous connaissant la Torah, nous serions encore obligés de discuter de la Sortie d'Égypte ; et celui qui fait la narration de la Sortie d'Égypte plus longuement est digne de louanges.

Il arriva que Rabbi Eliézère, Rabbi Yehochoua, Rabbi Elazar ben Azariah, Rabbi Akiba et Rabbi Tarphone étaient accoudés (dans un Sédère) à Bnei Brak. Ils discutèrent de la Sortie d'Égypte toute la nuit, jusqu'à ce que leurs élèves vinrent et leur dirent  : « Nos Maîtres, le temps est venu de réciter le Chema du matin ! ».

Rabbi Elazar ben Azariah dit  : « Je suis comme un homme de soixante-dix ans, pourtant je n'ai pas réussi à prouver que la Sortie d'Égypte doit être citée la nuit jusqu'à ce que Ben Zoma l'explique d'un verset de la Torah : Il est dit : « Pour que tu te rappelles le jour où tu es sorti d'Égypte tous les jours de ta vie » ; « les jours de ta vie » correspond aux jours, « tous les jours » indique le rajout des nuits ! ».

Les Sages, toutefois, disaient  : « les jours de ta vie » correspond au monde d'aujourd'hui ; « tous les jours » indique le rajout du temps de Machia'h.

Béni est l'Omniprésent, béni soit-Il ! Béni est celui qui donna la Torah à Son peuple Israël, béni soit-Il ! La Torah parle de quatre enfants  : un est sage, un est méchant, un est simple et un ne sait pas interroger.

Le sage, que dit-il ? « Quels sont les témoignages, les statuts et les lois que l'Éternel, notre Dieu, vous a ordonnés ? ». Toi, en retour, tu lui enseigneras les lois de Pessa'h (jusqu'à) « on ne mange aucun dessert après l'agneau de Pessa'h ».

Le méchant, que dit-il ? « Qu'est-ce que ce culte pour vous ? » Il dit « pour vous », mais pas pour lui ! En s'excluant ainsi de la communauté, il a renié ce qui est fondamental. Aussi, toi, émousse-lui les dents et dis-lui : « C'est pour ceci que l'Éternel a agi pour moi quand je suis sorti d'Égypte. » « Pour moi », mais pas pour lui ! S'il avait été là, il n'aurait pas été libéré !

Le simple, que dit-il ? « Qu'est ceci ? » Aussi tu lui diras : « L'Éternel nous a sortis d'Égypte, de la maison des esclaves, d'une main forte. »

Quant à celui qui ne sait pas interroger, tu dois l'initier, comme il est dit  : « Tu raconteras à ton enfant ce jour-là, c'est pour ceci que l'Éternel a agi pour moi quand je suis sorti d'Égypte. »

On pourrait penser que (la discussion sur la Sortie d'Égypte) doit avoir lieu dès le premier du mois. Aussi, la Torah dit  : « En ce jour-là. »

Mais « en ce jour-là » pourrait vouloir dire quand il fait encore jour ; aussi, la Torah dit : « C'est pour ceci » tu dois le faire seulement lorsque [ceci, c'est-à-dire] la Matsa et le Maror, sont placés devant toi.

Au début, nos pères adoraient des idoles ; mais, maintenant, l'Omniprésent nous a approchés à Son culte, comme il est dit : « Josué dit à tout le peuple : Ainsi parle l'Éternel, le Dieu d'Israël : vos pères vivaient de l'autre côté du fleuve Téra'h, le père d'Abraham et le père de Na'hor, et ils servaient d'autres dieux.

« Et J'ai pris votre père, Abraham, d'au-delà du fleuve, et Je l'ai conduit sur toute la terre de Canaan. J'ai multiplié sa descendance et je lui ai donné Isaac, et, à Isaac, J'ai donné Jacob et Esaü. A Esaü, J'ai donné le mont Séir pour qu'il le possède, et Jacob et ses fils, sont descendus en Égypte ».

Béni est Celui qui tient Sa promesse à Israël, béni soit-Il ! Car le Saint, béni soit-Il, calcula la fin (de la servitude) pour faire ce qu'Il avait dit à notre père Abraham lors de « l'Alliance entre les Parts », comme il est dit  : « Et il dit à Abraham  : Sache bien que tes descendants seront des étrangers sur une terre qui n'est pas la leur, on les asservira et les fera souffrir, pendant quatre cents ans. Mais Je jugerai aussi la nation qu'ils serviront, puis ils sortiront avec une grande richesse. »

Selon les instructions de Rabbi Isaac Louria, on lève à présent la coupe et on couvre les Matsot.

Voici ce qui a soutenu nos pères et nous ! Car ce n'est pas qu'un seul qui s'est levé contre nous pour nous détruire, mais, dans chaque génération, ils se lèvent contre nous pour nous détruire ; et le Saint, béni soit-Il, nous sauve de leur main !

On repose la coupe et on découvre la Matsa.

Avance et apprends ce que Laban l'Araméen voulut faire à notre père Jacob. Le Pharaon ne promulgua un décret que contre les enfants mâles, mais Laban voulut tout déraciner, comme il est dit : « L'Araméen désira détruire mon père ; et il descendit en Égypte et séjourna là-bas, étranger, en petit nombre ; et il devint là-bas une nation grande, puissante et nombreuse. »

« Il descendit en Égypte », contraint par l’ordre de Dieu  ; « et il séjourna là-bas, étranger », ceci enseigne que notre père Jacob ne descendit pas en Égypte pour s’installer mais seulement pour y vivre temporairement. Comme il est dit  : « Ils dirent au Pharaons  : nous sommes venus séjourner dans le pays, car il n’y a pas de pâturage pour les troupeaux de tes serviteurs car la famine est sévère dans le pays de Canaan  ; et à présent, de grâce, que tes serviteurs demeurent dans le pays de Gochène. »

« En petit nombre », comme il est dit  : « Tes pères descendirent en Égypte (au nombre de) soixante-dix personnes, et, à présent, L’Éternel, ton Dieu, t’a fait aussi nombreux que les étoiles du ciel. »

« Et il devint là-bas une nation », ceci enseigne qu’Israël se distinguait là-bas.

« Grand, puissante », comme il est dit  : « Et les Enfants d’Israël fructifièrent et pullulèrent, ils se multiplièrent et devinrent très, très puissants, et le pays en fut rempli ».

« Et nombreuse », comme il est dit  : « Je suis passé au-dessus de toi et Je t’ai vu te roulant dans tes sangs, et Je t’ai dit  : par ton sang tu vivras ! et Je t’ai dit  : par ton sang tu vivras !... Je t’ai multipliée comme les plantes du champ  ; tu as augmenté, tu as grandi et tu a atteint l’âge de revêtir les plus belles parures, ta poitrine s’est formée et tes cheveux poussés, mais tu étais nue et dénudée. »

« Les Égyptiens nous traitèrent avec méchanceté, ils nous firent souffrir et ils nous imposèrent un dur travail. »

« Les Égyptiens nous traitèrent avec méchanceté », comme il est dit  : « Allons, agissons avec ruse envers lui (Israël) de peur qu’il se multiplie et que, s’il y avait une guerre, il se joigne à nos ennemis, se batte contre nous et quitte le pays. »

 « Ils nous firent souffrir », comme il est dit  : « Ils mirent des surveillants sur (le peuple d’Israël) pour le faire souffrir de leurs fardeaux  ; et il construisit des villes d’entrepôts pour le Pharaon, Pitom et Ramsès. »

« Et ils nous imposèrent un dur travail », comme il est dit  : « Les Égyptiens firent travailler les Enfants d’Israël avec dureté. Et ils rendirent leur vie amère par le dur travail, avec le mortier et avec les briques et toutes les sortes de travail dans le champ, tout leur travail qu’ils leur imposèrent avec dureté. »

Et nous avons crié vers l'Éternel, le Dieu de nos pères. Et l'Éternel entendit notre voix et vit notre souffrance, notre labeur et notre oppression. »

« Et nous avons crié vers l'Éternel, le Dieu de nos pères », comme il est dit : « Pendant cette longue période, le roi d'Égypte mourut ; et les Enfants d'Israël gémirent à cause de la servitude et ils crièrent. Et leur appel au secours monta vers Dieu, depuis la servitude. »

« Et Dieu entendit notre voix », comme il est dit : « Et Dieu entendit leur gémissement, et Dieu Se rappela Son alliance avec Abraham, Isaac et Jacob. »

« Et il vit notre souffrance », ceci se réfère à la séparation entre mari et femme, comme il est dit : « Dieu vit les Enfants d'Israël et Dieu constata. »

« Notre labeur », ceci se réfère aux enfants, comme il est dit : « Tout garçon qui naît,, vous., jetterez au fleuve et tout fille, vous la garderez en vie. »

« Et notre oppression », ceci se réfère à la contrainte, comme il est dit : « J'ai vu l'oppression que les Égyptiens leur imposent. »

« Et l'Éternel nous sortit d'Égypte d'une main forte et d'un bras étendu, avec une grande révélation, avec des signes et des prodiges. »

« L'Éternel nous sortit d'Égypte », non par l'intermédiaire d'un ange, non par l'intermédiaire d'un séraphin et non par l'intermédiaire d'un messager. Le Saint, béni soit-Il, dans toute Sa gloire, le fit Lui-même !

Ainsi qu'il est dit : « Je traverserai la terre d'Égypte en cette nuit, et je frapperai tout premier-né dans le pays d'Égypte, de l'homme à l'animal et J'exécuterai les jugements contre tous les dieux de l'Égypte, Moi, l'Éternel. »

« Je traverserai la terre d'Égypte », Moi et non un ange ;

« Je frapperai tout premier-né dans le pays d'Égypte », Moi et non un séraphin ;

« J'exécuterai les jugements contre tous les dieux de l'Égypte », Moi et non un messager ;

« Moi, l'Éternel », c'est Moi et nul autre !

« D'une main forte », ceci se réfère à Dévère (la peste), comme il est dit : « Voici que la main de l'Éternel sera sur tes troupeaux dans les champs, sur les chevaux, sur les ânes, sur les chameaux, sur le gros et le petit bétail, une peste très sévère ». « D'un bras étendu », ceci se réfère à l'épée, comme il est dit : « Son épée était tirée, dans sa main, étendue sur Jérusalem. »

« Avec une grande révélation », ceci se réfère à la révélation de la Chekhinah (la Présence Divine), comme il est dit : « Un dieu a-t-il jamais essayé de prendre pour lui une nation du sein d'une autre nation, par des épreuves, des signes et des prodiges, par la guerre, d'une main forte et d'un bras étendu, avec de grandes révélations, comme tout ce que l'Éternel, votre Dieu a fait pour vous en Égypte devant vos yeux ! »

« Avec des signes », ceci se réfère au bâton, comme il est dit : « Prends dans ta main ce bâton avec lequel tu feras les signes. »

« Et des prodiges », ceci correspond au sang, comme il est dit : « Et je montrerai des prodiges dans les cieux et sur terre »...

En disant les mots : « du Sang, et du Feu, et des colonnes de Fumée », on versera trois fois du vin de la coupe. On n'enlèvera pas du vin en trempant un doigt mais en versant de la coupe elle-même, dans un récipient fêlé. (On pensera que la coupe symbolise l'aspect de Malkhouth (Royauté Divine), le vin qu'elle contient symbolisant « la colère et l'indignation » qui se trouvent dans Malkhouth. Au moyen de la faculté de Binah (compréhension), nous déversons ces mauvais éléments dans un récipient fêlé qui représente la Kelipah (le principe du mal), appelée Arour (maudite).

Du Sang, et du Feu, et des colonnes de Fumée.

Une autre explication : « D'une main forte » représente deux plaies ; « d'un bras étendu », deux autres ; « avec une grande révélation », deux autres ; « des signes », deux autres ; et « des prodiges », deux autres.

Ce sont les Dix Plaies que le Saint, béni soit-Il, a amenées sur les Égyptiens en Égypte, les voici :

En disant les dix plaies, on versera de la coupe elle-même dix fois, comme indiqué ci-dessus (et, en versant, on pensera également à ce qui a été dit ci-dessus). Le vin restant dans la coupe (est devenu « vin qui cause la joie », aussi) on ne le versera pas, mais on rajoutera du vin (dans la coupe, pour la remplir).

Sang.
Grenouilles.
Vermine.
Bêtes sauvages.
Peste.
Ulcères.
Grêle.
Sauterelles.
Obscurité.
Extermination des premiers-nés.

Rabbi Yéhoudah y faisait référence sous forme d'acrostiches  :

DeTZaKH (Sang, Grenouilles, Vermine) ;
ADaCHe (Bêtes sauvages, Peste, Ulcères) ;
BeA'HaB (Grêle, Sauterelles, Obscurité, Premiers-nés).

Rabbi Yossé le Galiléen dit  : Comment peux-tu apprendre qu'en plus des dix plaies que les Égyptiens furent frappés en Égypte, ils furent frappés encore de cinquante autres sur la mer ?

Au sujet des plaies en Égypte, il est dit : « Les magiciens dirent au Pharaon : c'est le doigt de Dieu. » Sur les événements à la mer, il est dit : « Israël vit la grande main que l'Éternel avait posée contre l'Égypte ; et le peuple craignit l'Éternel, et ils crurent en l'Éternel et en Moïse Son serviteur. »

Combien les a-t-Il frappés par un doigt ? Dix coups (plaies) !

Il s'ensuit donc qu'en Égypte, ils furent frappés par dix plaies et, sur la mer, par cinquante plaies !

Rabbi Eliézère dit : Comment peux-tu savoir que chacune des plaies que le Saint, béni soit-Il, envoya sur les Égyptiens en Égypte consistait en quatre plaies ?

Car il est dit : « Il envoya contre eux son ardente colère, fureur, indignation, malheur et une délégation de messagers de mal ». Fureur, c'est une ; indignation, cela fait deux ; malheur, cela fait trois ; délégation de messagers de mal, cela fait quatre.

Tu dois donc dire qu'en Égypte, ils furent frappés de quarante plaies et, sur la mer, ils furent frappés de deux cents plaies.

Rabbi Akiba dit : Comment sais-tu que chacune des plaies que le Saint, béni soit-Il, envoya sur les Égyptiens en Égypte consistait en cinq plaies ?

Car il est dit : « Il envoya contre eux Son ardente colère, fureur, indignation, malheur et une délégation de messagers de mal ». Son ardente colère, c'est une ; fureur, cela fait deux ; indignation, cela fait trois ; malheur, cela fait quatre ; délégation de messagers de mal, cela fait cinq. Tu dois donc dire qu'en Égypte, ils furent frappés de cinquante plaies et, sur la mer, ils furent frappés de deux cent cinquante plaies.

Combien de degrés de bienfaits l'Omniprésent a-t-Il placés sur nous :

S'Il nous avait sortis d'Égypte et n'avait pas exécuté de jugements contre eux - Dayénou, cela nous aurait suffi !

S'Il avait exécuté des jugements contre eux et pas contre leurs idoles - Dayénou, cela nous aurait suffi !

S'Il avait détruit leurs idoles et n'avait pas tué leurs premiers-nés - Dayénou, cela nous aurait suffi !

S'Il avait tué leurs premiers-nés et ne nous avait pas donné leur richesse - Dayénou, cela nous aurait suffi !

S'Il nous avait donné leur richesse et n'avait pas divisé la mer pour nous - Dayénou, cela nous aurait suffi !

S'Il avait divisé la mer pour nous et ne nous l'avait pas fait traverser sur la terre sèche - Dayénou, cela nous aurait suffi !

S'Il nous l'avait fait traverser sur la terre sèche et n'y avait pas noyé nos oppresseurs - Dayénou, cela nous aurait suffi !

S'Il y avait noyé nos oppresseurs et n'avait pas subvenu à nos besoins dans le désert pendant quarante ans
- Dayénou, cela nous aurait suffi !

S'Il avait subvenu à nos besoins dans le désert pendant quarante ans et ne nous avait pas nourri (avec) la Manne ! - Dayénou, cela nous aurait suffi !

S'Il nous avait nourri (avec) la Manne et ne nous avait pas donné le Chabbat - Dayénou, cela nous aurait suffi !

S'Il nous avait donné le Chabbat et ne nous avait pas approchés devant le Mont Sinaï
- Dayénou, cela nous aurait suffi !

S'Il nous avait approchés devant le Mont Sinaï et ne nous avait pas donné la Torah - Dayénou, cela nous aurait suffi !

S'Il nous avait donné la Torah et ne nous avait pas faits entrer en Terre d'Israël - Dayénou, cela nous aurait suffi !

S'Il nous avait faits entrer en Terre d'Israël et ne nous avait pas construit le Beth-Habe'hirah (la Maison d'Election, le Beth-Hamikdache) - Dayénou, cela nous aurait suffi !

Aussi, combien plus devons-nous être reconnaissants envers l'Omniprésent pour la bonté doublée et redoublée qu'Il a placée sur nous ; car Il nous a sortis d'Égypte, et a exécuté des jugements contre eux, et contre leurs idoles, et a tué leurs premiers-nés, et nous a donné leur richesse, et a divisé la mer pour nous, et nous l'a fait traverser sur la terre sèche, et y a noyé nos oppresseurs, et a subvenu à nos besoins dans le désert pendant quarante ans, et nous a nourris (avec) la Manne, et nous a donné le Chabbat, et nous a approchés devant le Mont Sinaï, et nous a donné la Torah, et nous a faits entrer sur la Terre d'Israël et nous a construit le Beth-Habe'hirah pour racheter toutes nos fautes.

Rabban Gamliel avait coutume de dire : Celui qui ne discute pas des trois choses suivantes à Pessa'h n'a pas accompli son devoir, ce sont :

Pessa'h (le sacrifice de Pessa'h),
Matsa (le pain sans levain)
et
Maror (les herbes amères).

Pessa'h - l'agneau de Pessa'h que nos pères mangeaient à l'époque du Beth-Hamikdache, pour quelle raison (agissaient-ils ainsi) ?

Parce que l'Omniprésent passa au-dessus des maisons de nos pères en Égypte, comme il est dit :

« Tu diras : c'est une offrande de Pessa'h à l'Éternel car Il passa au-dessus des maisons des Enfants d'Israël en Égypte quand Il frappa les Égyptiens d'une plaie, et Il sauva nos maisons. Et le peuple s'inclina et se prosterna ».

On prend la Matsa cassée dans la main et on dit :

Cette Matsa que nous mangeons, pour quelle raison ? Parce que la pâte de nos pères n'eut pas le temps de lever avant que le Roi des rois, le Saint, béni soit-Il, Se révèle à eux et les libère.

Comme il est dit : « Ils firent cuire les gâteaux-Matsot de la pâte qu'ils avaient emmenée d'Égypte, car elle n'avait pas levé ; car ils avaient été chassés d'Égypte et n'avaient pas pu attendre, et ils n'avaient pas également préparé de provisions (en dehors de cela) ».

On prend le Maror dans la main et on dit :

Ce Maror que nous mangeons, pour quelle raison ? Parce que les Égyptiens ont rendu amère la vie de nos pères en Égypte, comme il est dit :

« Et ils rendirent leur vie amère par le dur travail, avec le mortier et avec les briques et toutes les sortes de travail dans le champ, tout leur travail qu'ils leur imposèrent avec dureté ».

Dans chaque génération, l'homme est tenu de se considérer lui-même comme s'il était sorti d'Égypte, comme il est dit : « Tu raconteras à ton enfant en ce jour, c'est pour ceci que l'Éternel a agi pour moi quand je suis sorti d'Égypte ».

Le Saint, béni soit-Il, n'a pas libéré seulement nos pères d'Égypte, mais Il nous a libérés aussi avec eux, comme il est dit : « C'est nous qu'Il sortit de là-bas, pour qu'Il puisse nous emmener pour nous donner la terre qu'Il avait promise à nos pères ».

On couvre la Matsa et on lève la coupe. On la garde en main jusqu'à la fin de la bénédiction « qui nous a libérés... ».

Aussi c'est notre devoir de remercier, de louer, de couvrir d'éloges, d'exalter, d'adorer, de bénir, d'élever et d'honorer Celui qui a fait ces miracles pour nos pères et pour nous. Il nous a faits passer de l'esclavage à la liberté, de la tristesse à la joie, et du deuil à la fête, et de l'obscurité profonde à la grande lumière et de la servitude à la libération. Récitons donc devant Lui Hallelouyah -Louez Dieu !

Hallelouyah -Louez Dieu ! Offrez des louanges, vous, serviteurs de l'Éternel ; louez le Nom de l'Éternel. Que le Nom de l'Éternel soit béni dès à présent et pour l'éternité. Du lever du soleil à son coucher, le Nom de l'Éternel est loué. L'Éternel est élevé au-dessus de toutes les nations, Sa gloire est au-dessus des cieux. Qui est comme l'Éternel, notre Dieu, qui demeure en haut et, cependant, abaisse son regard si bas sur le ciel et la terre ! Il relève le pauvre de la poussière, Il remonte l'indigent du tas de fumier, pour les asseoir avec les nobles, avec les nobles de Son peuple. Il restaure la femme stérile à la maison, en une joyeuse mère d'enfants. Hallelouyah - Louez Dieu.

Quand Israël sortit d'Égypte, la Maison de Jacob d'un peuple de langue étrangère, Judah devint Son (peuple) saint, Israël Son fief. La mer vit et s'enfuit, le Jourdain retourna en arrière. Les montagnes sautaient comme des béliers, les collines comme des agneaux. Qu'as-tu, ô mer, que tu aies fui ; Jourdain, que tu sois retourné en arrière ? Montagnes, pourquoi sautez-vous comme des béliers ; collines, comme des agneaux ?

Nous le faisons devant le Maître, le Créateur de la terre, devant le Dieu de Jacob, qui transforme le rocher en un bassin d'eau, le silex en une source d'eau.

Béni sois-Tu, Éternel, notre Dieu, Roi de l'univers, qui nous a libérés et a libéré nos pères d'Égypte, et nous a permis d'atteindre cette nuit pour manger la Matsa et le Maror. Ainsi, Éternel, notre Dieu et Dieu de nos pères, permets-nous d'atteindre d'autres célébrations et d'autres fêtes qui viendront à nous en paix -avec la joie de la reconstruction de Ta ville et l'allégresse de Ton service (dans le Beth-Hamikdache). Alors nous mangerons des sacrifices et des offrandes de Pessa'h (à la fin de Chabbat, on dit  : des offrandes de Pessa'h et des sacrifices) dont le sang sera répandu sur le mur de Ton autel, pour être accepté ; et nous Te remercierons avec un nouveau chant pour notre Rédemption et pour la délivrance de nos âmes. Béni sois-Tu, Éternel, qui a libéré Israël.

On récite la bénédiction suivante et on boit la coupe accoudé :

Béni sois-Tu, Éternel, notre Dieu, Roi de l'univers, qui crée le fruit de la vigne.

Ro’htsah - Seconde ablution des mains

A présent, on se lave les mains pour se préparer à consommer la Matsa et on récite la bénédiction suivante:

Béni sois-Tu, Eternel, notre Dieu, Roi de l'univers, qui nous a sanctifiés par Ses commandements et nous a donné l'ordre concernant l'ablution des mains.

Motsi - Matsa

Motsi - Bénédiction sur la Matsa en tant que pain

On prend les Matsoth dans l'ordre où elles sont posées sur le plateau, le morceau cassé entre les deux Matsoth entières; on les tient en main et on récite la bénédiction suivante:

Béni sois-Tu, Eternel, notre Dieu, Roi de l'univers, qui fait sortir le pain de la terre.

Matsa - Bénédiction spécifique à la Mitsva de Matsa

On ne casse rien des Matsoth. On repose d'abord la troisième Matsa (celle du dessous), et on récite la bénédiction suivante sur la Matsa cassée et sur celle du dessus avant de les rompre.

En récitant cette bénédiction, on pensera qu'elle compte aussi pour la consommation du «sandwich» de Korekh - qui sera fait avec la troisième Matsa - et aussi pour la consommation de l'Afikoman.

Béni sois-Tu, Eternel, notre Dieu, Roi de l'univers, qui nous a sanctifiés par Ses commandements et nous a donné l'ordre concernant la consommation de Matsa.

A présent, on casse un kezayith (30 g) de chacune des deux Matsoth que l'on a tenues, et on mange les deux ensemble, accoudé.

Maror - les herbes amères

A présent, on prend un kezayith du Maror, on le trempe dans le 'Harosseth, mais on secoue le 'Harosseth qui y est resté collé, afin que le goût amer ne soit pas neutralisé. On récite la bénédiction suivante:

Béni sois-Tu, Eternel, notre Dieu, Roi de l'univers, qui nous a sanctifiés par Ses commandements et nous a donné l'ordre
concernant la consommation de Maror.

A présent, on mange le Maror, sans s'accouder.

Korekh

On prend la troisième Matsa, et également un kezayith (30 g) de 'Hazéreth qu'on trempera dans le 'Harosseth. On joint les deux (comme un sandwich) et on dit ceci:

Ainsi faisait Hillel au temps du Beth-Hamikdache: il joignait l'offrande de Pessa'h, la Matsa et le Maror et les mangeait ensemble, comme il est dit: «Ils le mangeront avec les Matsoth et les herbes amères».

A présent, on les mange ensemble (et accoudé. Cf. Tour et Choul'han Arou'h,  sec. 475. Note tirée du Sidour de l'auteur de Tzéma'h Tzédek).

Choul’hane Orekh - Le repas de fête

A présent, on mange et on boit selon ses besoins. On peut boire du vin entre la seconde et la troisième coupe.

Tsafoun - l'Afikomane

Après cela on prend l'Afikomane et on le partage entre les membres de la maison, en leur donnant à chacun un Kezayith (30 g.).

On fera attention de ne rien boire après l'Afikomane.

On le mange accoudé et avant le milieu de la nuit.

Berakh - Actions de grâces

On verse, à présent, la troisième coupe et, sur elle, on récite le Birkath Hamazone (l'action de grâces après le repas).

Cantique des degrés. Quand l'Éternel ramènera les exilés de Sion, nous aurons été comme des rêveurs. Alors, notre bouche s'emplira de rire et notre langue de chant joyeux. Alors, on dira parmi les nations : « L'Éternel a fait de grandes choses pour ceux-ci ». L'Éternel a fait de grandes choses pour nous, nous étions joyeux. Eternel, ramène nos exilés comme des ruisseaux sur une terre désertique. Alors, ceux qui ont semé dans les larmes récolteront avec un chant joyeux. Il est allé en pleurant, portant son semoir de semences; il reviendra avec un chant joyeux, portant ses gerbes.

Psaume par les enfants de Kora'h, un chant dont le sujet est la gloire des saintes montagnes (Sion et Jérusalem). L'Éternel aime les portes de Sion plus que toutes les demeures de Jacob. Des choses glorieuses sont dites à ton sujet, ô cité de Dieu. Je rappellerai [la grandeur de] Rahav et de Babylone à ceux qui me connaissent; ainsi que la Philistie, Tyr et Kouche, [on les glorifie, en disant:] « celui-ci est né là-bas ! ». De même il sera dit de Sion: « Cet homme-ci et cet homme-là sont nés là-bas ! », et Lui, le Très-Haut, l'établira. L'Éternel comptera dans le registre des nations, [et délivrera de parmi eux tout juif, disant:] « celui-ci est né là-bas ». Sélah. Les chanteurs comme les danseurs (entonneront) : « Toutes mes plus profondes pensées sont (tournées vers) toi ».

Je bénirai l'Éternel à tout instant. Sa louange est toujours dans ma bouche. L'ultime conclusion, tout ayant été entendu: crains Dieu et observe Ses commandements, car c'est là tout l'homme. Ma bouche prononcera la louange de l'Éternel, et toute chair bénira Son saint Nom pour l'éternité. Et nous bénirons l'Éternel dès à présent et pour toujours; Hallélouyah -Louez Dieu.

Avant Mayime A'haronime (le lavage des doigts), on dit le verset suivant :

C'est la part de l'homme mauvais [qui lui vient] de Dieu, et l'héritage qui lui a été assigné par Dieu.

Après Mayime A'haronime, on dit le verset suivant :

Et il me dit: c'est la table qui se trouve devant l'Éternel.

Lorsque trois personnes ont mangé ensemble, ils doivent réciter l'Action de Grâces après le repas en « Zimoun ». Le récitant commence en disant :

Messieurs, allons réciter la Bénédiction!

Les autres répondent :

Que le Nom de l'Éternel soit béni dès à présent et pour toujours.

Le récitant répète la réponse et continue :

Avec la permission des maîtres, des professeurs et de ces messieurs, bénissons (si au moins dix hommes ont participé au repas on dit: notre Dieu) Celui de la bonté duquel nous avons mangé.

Les autres réponden t:

Béni soit (s'ils sont dix hommes, on ajoute : notre Dieu) Celui de la bonté duquel nous avons mangé.

(Le récitant répète la réponse).

Les présents qui n'ont pas pris part au repas répondent :

Béni (s'ils sont dix hommes, ils disent: soit notre Dieu) et loué soit Son Nom, toujours et pour l'éternité.

Tous ceux qui ont mangé, hommes et femmes, récitent le Birkat Hamazone :

Béni sois-Tu, Éternel, notre Dieu, Roi de l'univers, qui, dans Sa bonté, nourrit le monde entier avec grâce, avec bonté et avec miséricorde. Il donne de la nourriture à toute chair, car Sa bonté est éternelle. Par Sa grande bonté envers nous, constamment, nous ne manquons pas, et puissions-nous ne jamais manquer, de nourriture. Pour Son grand Nom, car Il est un Dieu (bienveillant) qui nourrit et soutient tous, fait du bien à tous et prépare de la nourriture pour toutes Ses créatures, qu'Il a créées, comme il est dit: «Tu ouvres Ta main et satisfais le désir de tout vivant». Béni sois-Tu, Éternel, qui procure de la nourriture à tous.

Nous Te remercions, Éternel, notre Dieu, d'avoir donné en héritage à nos pères une terre précieuse, bonne et spacieuse, de nous avoir sortis, Éternel notre Dieu, de la terre d'Égypte et libérés de la maison d'esclaves; pour Ton alliance que Tu as scellée dans notre chair; pour Ta Torah que Tu nous as enseignée; pour Tes statuts que Tu nous as faits connaître; pour la vie, la faveur et la bonté que Tu as gracieusement placées sur nous; et pour la nourriture que nous mangeons, dont Tu nous nourris et subviens à nos besoins constamment, chaque jour, à tout instant et à chaque heure.

Pour tout ceci, Éternel notre Dieu, nous Te remercions et Te bénissons. Que Ton Nom soit béni par la bouche de chaque être vivant, constamment et pour toujours. Comme il est écrit : « Quand tu auras mangé et que tu seras rassasié, tu béniras l'Éternel ton Dieu, pour la bonne terre qu'Il t'auras donnée. » Béni sois-Tu, Éternel, pour la terre et pour la nourriture.

Aie miséricorde, Éternel notre Dieu, sur Israël Ton peuple, sur Jérusalem Ta ville, sur Sion la demeure de Ta gloire, sur la royauté de la Maison de David Ton oint, et sur la grande et sainte Maison qui est appelée par Ton Nom. Notre Dieu, notre Père, notre Berger, nourris-nous, subviens à nos besoins, alimente-nous et donne-nous abondance; et rapidement, Éternel notre Dieu, soulage-nous de toutes nos afflictions. Éternel, notre Dieu, de grâce ne nous fait pas dépendre des dons des hommes mortels ni de leurs prêts, mais seulement de Ta main pleine, ouverte, sainte et généreuse, afin que nous ne soyons jamais honteux ni déshonorés, pour l'éternité.

Le Chabbath, on ajoute ce paragraphe :

Puisse-t-il Te plaire, Éternel, notre Dieu, de nous fortifier par Tes commandements, et par le précepte du Septième Jour, ce grand et saint Chabbath. Car ce jour est grand et saint devant Toi, pour y cesser le travail et pour s'y reposer avec amour, conformément au commandement de Ta volonté. Par Ta volonté, Éternel, notre Dieu, place sur nous la sérénité, afin qu'il n'y ait pas de malheur, de tristesse ou de peine au jour de notre repos. Éternel, notre Dieu, fais-nous voir la consolation de Sion Ta ville, et la reconstruction de Jérusalem Ta ville sainte, car Tu es le Maître de (tous les) saluts et le Maître de (toutes les) consolations.

On poursuit :

Notre Dieu et Dieu de nos pères, puissent-ils s'élever, venir et atteindre, être vus et acceptés, entendu, rappelés et remémorés devant Toi, notre rappel et notre souvenir, le souvenir de nos pères, le souvenir de Machia'h le fils de David Ton serviteur, le souvenir de Jérusalem Ta ville sainte, et le souvenir de Ton peuple entier, la Maison d'Israël, pour la délivrance, le bien-être, la grâce, la bonté, la miséricorde, la bonne vie et la paix, en ce jour de Fête des Matsot, en ce jour de Fête de sainte convocation. Souviens-Toi de nous, en lui, Éternel, notre Dieu, pour le bien; remémore-nous pour la bénédiction ; aide-nous, en lui, pour une bonne vie. Avec une promesse de salut et de miséricorde, aie pitié de nous et sois bienveillant envers nous; aie miséricorde sur nous et délivre-nous; car nos yeux sont tournés vers Toi, car Tu es, Dieu, un Roi bienveillant et miséricordieux.

Reconstruis Jérusalem la ville sainte rapidement de nos jours. Béni sois-Tu, Éternel, qui, dans sa miséricorde, reconstruit Jérusalem. Amen.

Béni sois-Tu, Éternel, notre Dieu, Roi de l'univers, Dieu bienveillant, notre Père, notre Roi, notre Puissant, notre Créateur, notre Libérateur, notre Façonneur, notre Saint, le Saint de Jacob, notre Berger, le Berger d'Israël, le Roi qui est bon et fait du bien à tous, jour après jour. Il nous a fait du bien, Il nous fait du bien, et Il nous fera du bien; Il a mis sur nous, Il met et Il mettra toujours grâce, bonté et miséricorde, soulagement, salut et réussite, bénédiction et aide, consolation, subsistance et alimentation, compassion, vie, paix et toute bonté; et puisse-t-Il ne jamais nous faire manquer d'aucun bien.

Puisse le Miséricordieux régner sur nous pour l'éternité.

Puisse le Miséricordieux être béni dans les cieux et sur terre.

Puisse le Miséricordieux être loué pour toutes les générations, et Se glorifier par nous pour toujours et toute éternité, et Se faire honneur par nous pour toujours et à jamais.

Puisse le Miséricordieux nous donner notre subsistance avec honneur.

Puisse le Miséricordieux briser le joug d'exil de notre cou et puisse-t-Il nous conduire, la tête haute, sur notre terre.

Puisse le Miséricordieux envoyer une bénédiction abondante sur cette maison et sur cette table à laquelle nous avons mangé.

Puisse le Miséricordieux nous envoyer le prophète Elie - que son souvenir nous soit bénéfique - et puisse-t-il nous apporter de bonnes nouvelles, des saluts et des consolations.

Puisse le Miséricordieux bénir mon père, mon maître, le maître de cette maison, et ma mère, mon professeur, la maîtresse de cette maison; eux, leur foyer, leurs enfants et tout ce qui est à eux; nous, et tout ce qui est à nous. Comme Il a béni nos ancêtres, Abraham, Isaac et Jacob, « en tout », « de tout », et avec « tout », puisse-t-Il ainsi bénir nous tous (les enfants de l'Alliance) ensemble d'une bénédiction parfaite, et disons Amen.

D'en-Haut, puisse être invoqué, sur lui et sur nous, un tel mérite qui nous apportera une sauvegarde de paix. Puissions-nous recevoir une bénédiction de l'Éternel et une juste bonté du Dieu de notre salut, et puissions-nous trouver grâce et bonne compréhension aux yeux de Dieu et de l'homme.

(Le Chabbath, on ajoute :

Puisse le Miséricordieux nous faire hériter de ce jour qui sera Chabbath et repos pour une vie éternelle).

Puisse le Miséricordieux nous faire hériter de ce jour qui est tout bien.

Puisse le Miséricordieux nous accorder le privilège d'atteindre les jours de Machia'h et la vie du Monde Futur. Il est une tour de salut pour Son roi et place la bonté sur Son oint, sur David et ses descendants pour toujours. Celui qui fait la paix dans Ses hauteurs, puisse-t-Il faire la paix pour nous et pour tout Israël ; et dites Amen.

Craignez l'Éternel, vous Ses Saints, car ceux qui Le craignent ne souffrent d'aucun manque. Des jeunes lions sont dans le besoin et vont affamés, mais ceux qui cherchent l'Éternel ne manqueront d'aucun bien. Remerciez l'Éternel car Il est bon, car Sa bonté est éternelle. Tu ouvres Ta main et satisfais le désir de tout vivant. Béni soit l'homme qui fait confiance à l'Éternel, et l'Éternel sera sa confiance.

On récite la bénédiction sur le vin et on le boit, accoudé :

Béni sois-Tu, Éternel, notre Dieu, Roi de l'univers, qui crée le fruit de la vigne.

On verse la quatrième coupe, on ouvre la porte et on dit:

Déverse Ta colère sur les nations qui ne Te reconnaissent pas et sur les royaumes qui n'invoquent pas Ton Nom. Car ils ont dévoré Jacob et dévasté son habitation. Déverse Ton indignation sur eux et que Ton courroux les rattrape. Poursuis-les de Ta colère et détruis-les de dessous les cieux de l'Éternel.

Hallel

Pas pour nous, Éternel, pas pour nous, mais pour Ton Nom donne gloire, pour Ta bonté et Ta vérité. Pourquoi les nations diraient-elles : « Où est donc leur Dieu? » Notre Dieu est dans le ciel, Il fait ce qui Lui plaît. Leurs idoles sont d'argent et d'or, le produit de mains humaines : elles ont une bouche mais ne peuvent parler ; elles ont des yeux mais ne peuvent voir ; elles ont des oreilles mais ne peuvent entendre ; elles ont un nez mais ne peuvent sentir ; leurs mains ne peuvent toucher ; leurs pieds ne peuvent marcher ; elles ne peuvent faire aucun son avec leur gorge. Que leurs fabricants soient comme elles, tous ceux qui placent leur confiance en elles. Israël, aie confiance en l'Éternel ! Il est leur aide et leur bouclier. La Maison d'Aaron, aie confiance en l'Éternel ! Il est leur aide et leur bouclier. Vous qui craignez l'Éternel, ayez confiance en l'Éternel ! Il est leur aide et leur bouclier.

l'Éternel, se souvenant toujours de nous, bénira. Il bénira la Maison d'Israël ; Il bénira la Maison d'Aaron ; Il bénira ceux qui craignent l'Éternel, les petits avec les grands. Puisse l'Éternel accroître (la bénédiction) sur vous, sur vous et sur vos enfants. Vous êtes bénis devant l'Éternel, le Créateur du ciel et de la terre. Les cieux sont les cieux à l'Éternel, mais la terre, Il l'a donnée aux enfants de l'homme. Les morts ne louent pas Dieu, non plus que ceux qui descendent dans le silence (de la tombe). Mais nous bénirons Dieu, dès à présent et pour l'éternité. Hallélouyah - Louez Dieu.

J'aime l'Éternel car Il entend ma voix, mes prières. Car Il tourne Son oreille vers moi ; tous mes jours, j'appellerai (vers Lui). Les affres de la mort m'ont entouré, et les agonies de la tombe sont venues vers moi, je rencontre le malheur et la peine et j'appelle le Nom de l'Éternel : de grâce, Éternel, délivre mon âme ! l'Éternel est bienveillant et juste, notre Dieu est compatissant. l'Éternel veille sur les simples d'esprit ; j'ai été entraîné bas et Il m'a sauvé. Retourne, mon âme, à ton repos, car Dieu t'a traitée avec bonté. Car Tu as délivré mon âme de la mort, mes yeux des larmes, mes pieds du trébuchement. Je marcherai devant l'Éternel dans les terres des vivants. J'ai eu la foi même quand j'ai dit « je suis grandement affligé » ; (même quand) j'ai dit dans ma hâte « tous les hommes sont trompeurs. »

Que puis-je rendre à l'Éternel pour toute Sa bonté envers moi? Je lèverai la coupe de salut et appellerai le Nom de l'Éternel. J'acquitterai mes voeux à l'Éternel en présence de tout Son peuple. Douloureuse aux yeux de l'Éternel est la mort de Ses hommes pieux. Je Te remercie, Éternel, car je suis Ton serviteur. Je suis Ton serviteur, le fils de Ta servante, Tu as défait mes liens. A Toi, j'apporterai une offrande de remerciement, et j'appellerai le Nom de l'Éternel. J'acquitterai mes voeux à l'Éternel en présence de tout Son peuple, dans les cours de la Maison de l'Éternel, au coeur de Jérusalem. Hallélouyah Louez Dieu.

Louez l'Éternel, toutes les nations ! Exaltez-Le, tous les peuples ! Car Sa bonté a été puissante sur nous, et la vérité de l'Éternel est pour toujours. Hallélouyah - Louez Dieu.

Remerciez l'Éternel, car Il est bon, Car Sa bonté est éternelle.

Qu'Israël le dise, Car Sa bonté est éternelle.

Que la Maison d'Aaron le dise, Car Sa bonté est éternelle.

Que ceux qui craignent l'Éternel le disent, Car Sa bonté est éternelle.

De l'étroitesse j'ai invoqué Dieu ; Dieu m'a répondu par un large soulagement. l'Éternel est avec moi, je n'aurai pas peur -que peut me faire l'homme? l'Éternel est avec moi, par mes aides, et je verrai la chute de mes ennemis. Il est mieux de se reposer sur l'Éternel que de faire confiance à l'homme. Il est mieux de se reposer sur l'Éternel que de faire confiance aux nobles. Toutes les nations m'ont entouré, mais je les ai abattues au Nom de l'Éternel. Toutes les nations m'ont entouré, elles m'ont rattrapé, mais je les ai abattues au Nom de l'Éternel. Elles m'ont entouré comme des abeilles, cependant elles sont éteintes comme un feu d'épines ; je les ai abattues au Nom de l'Éternel. Mes ennemis m'ont poussé encore et encore pour me faire tomber, mais l'Éternel m'a aidé. Dieu est ma force et mon chant, et Il a été mon salut. Le son du chant joyeux et du salut est dans les tentes des justes : « La main droite de l'Éternel accomplit des hauts-faits. La main droite de l'Éternel est exaltée ; la main droite de l'Éternel accomplit des hauts-faits ! » Je ne mourrai pas, mais je vivrai et je raconterai les actions de Dieu. Dieu m'a châtié, mais Il ne m'a pas remis à la mort. Ouvrez-moi les portes de rectitude ; j'y entrerai et je rendrai hommage à Dieu. Ceci est la porte de l'Éternel, les justes y entreront.

Je Te remercie car Tu m'as répondu, et Tu as été pour moi un secours (on répète le verset).

La pierre que les bâtisseurs ont méprisée est devenue la principale pierre d'angle (on répète le verset).

Ceci est, bien sûr, venu de l'Éternel, c'est prodigieux à nos yeux (On répète le verset).

Ce jour, l'Éternel l'a fait, soyons heureux et réjouissons-nous (On répète le verset).

O Éternel, de grâce, secourre-nous ! O Éternel, de grâce, secourre-nous !

O Éternel, de grâce, accorde-nous la réussite ! O Éternel, de grâce, accorde-nous la réussite !

Béni soit celui qui vient au Nom de l'Éternel ; nous vous bénissons de la Maison de l'Éternel (on répète le verset).

L'Éternel est Tout-puissant, Il nous a donné la lumière ; liez l'offrande de la fête jusqu'à (ce qu'on l'apporte aux) cornes de l'autel (répétez le verset).

Tu es mon Dieu et je Te rendrai hommage ; Tu es mon Dieu et je T'exalterai (on répète le verset).

Remerciez l'Éternel, car Il est bon, car Sa bonté est éternelle (on répète le verset).

Éternel, notre Dieu, toutes Tes oeuvres Te loueront ; Tes (hommes) pieux, les justes qui font Ta volonté, et tout Ton peuple, la Maison d'Israël, avec un chant joyeux, remercieront et béniront, loueront et glorifieront, exalteront et adoreront, sanctifieront et proclameront la souveraineté de Ton Nom, notre Roi. Car il est bon de Te remercier et convenable de chanter pour Ton Nom, car, du début à la fin du monde, Tu est Dieu Tout-puissant.

Remerciez l'Éternel, car Il est bon car Sa bonté est éternelle ;

Remerciez le Dieu des dieux, car Sa bonté est éternelle ;

Remerciez le Seigneur des seigneurs, car Sa bonté est éternelle ;

Qui fait seul de grandes merveilles, car Sa bonté est éternelle ;

Qui a fait les cieux avec intelligence, car Sa bonté est éternelle ;

Qui a étendu la terre au-dessus des eaux, car Sa bonté est éternelle ;

Qui a fait de grandes lumières, car Sa bonté est éternelle ;

Le soleil, pour régner le jour, car Sa bonté est éternelle ;

La lune et les étoiles, pour régner la nuit, car Sa bonté est éternelle ;

Qui a frappé l'Égypte au travers de leurs premiers-nés, car Sa bonté est éternelle ;

Et sorti Israël de parmi eux, car Sa bonté est éternelle ;

Avec une main forte et un bras étendu, car Sa bonté est éternelle ;

Qui a divisé la Mer des joncs en sections, car Sa bonté est éternelle ;

Et l'a faite traverser à Israël, car Sa bonté est éternelle ;

Et a jeté le Pharaon et son armée dans la Mer des joncs, car Sa bonté est éternelle ;

Qui a conduit Son peuple dans le désert, car Sa bonté est éternelle ;

Qui a frappé de grands rois, car Sa bonté est éternelle ;

Et a tué de puissants rois, car Sa bonté est éternelle ;

Si'hon, roi des Amoréens, car Sa bonté est éternelle ;

Et Og, roi de Bachan, car Sa bonté est éternelle ;

Et a donné leur terre en héritage, car Sa bonté est éternelle ;

Un héritage pour Israël, Son serviteur, car Sa bonté est éternelle ;

Qui s'est souvenu de nous dans notre abaissement, car Sa bonté est éternelle ;

Et nous a délivrés de nos oppresseurs, car Sa bonté est éternelle ;

Qui donne de la nourriture à toute chair, car Sa bonté est éternelle ;

Remerciez le Dieu du ciel, car Sa bonté est éternelle ;

L'âme de tout être vivant bénira Ton Nom, Éternel, notre Dieu ; et l'esprit de toute chair glorifiera et exaltera toujours Ton souvenir, notre Roi. Du début à la fin du monde, Tu es Dieu Tout-puissant ; et, autre que Toi, nous n'avons pas de Roi, libérateur et Sauveur qui délivre, sauve, donne la subsistance, répond et est miséricordieux en tout temps de malheur et de détresse ; nous n'avons pas de Roi que Toi.

(Tu es) le Dieu des premières et des dernières (générations), Dieu de toutes créatures, Éternel de tous événements, qui est exalté de multiples louanges, qui dirige Son monde avec bonté et Ses créatures avec compassion. Vois, l'Éternel ne sommeille ni ne dort. Il réveille les dormeurs et éveille les ensommeillés, donne la parole aux muets, libère les prisonniers, soutient ceux qui tombent et redresse ceux qui sont courbés. Toi seul nous remercions. Même si notre bouche était pleine de chant comme la mer (est pleine d'eau), et notre langue de chant joyeux comme la multitude de ses vagues, et nos lèvres de louanges comme l'étendue du ciel ; et nos yeux lumineux comme le soleil et la lune, et nos mains étendues comme les aigles du ciel, et nos pieds légers comme les cerfs, nous serions encore incapables de Te remercier, Éternel, notre Dieu et Dieu de nos pères, et de bénir Ton Nom, pour même un des milliers de millions, et des myriades de myriades de faveurs, de miracles et de prodiges que Tu as faits pour nous et pour nos pères avant nous.

Toi, Éternel notre Dieu, Tu nous as libérés d'Égypte, Tu nous as libérés de la maison d'esclavage. Tu nous as alimentés dans la famine et nourris dans l'abondance ; Tu nous as sauvés de l'épée et nous as fait échapper à la peste, et nous a relevés des maladies mauvaises et durables. Jusqu'à présent, Tes miséricordes nous ont aidés, et Ta bonté ne nous a pas abandonnés ; et, Éternel notre Dieu, ne nous délaisse jamais ! Aussi, les membres que Tu as disposés en nous, et l'esprit et l'âme que Tu as insufflés dans nos narines, et la langue que Tu as placée dans notre bouche, tous remercieront, béniront, loueront, glorifieront, exalteront, adoreront, sanctifieront et proclameront la souveraineté de Ton Nom, notre Roi.

Car toute bouche Te remerciera, toute langue jurera par Toi, tout oeil regardera vers Toi, tout genou pliera devant Toi, tout ce qui se tient droit se prosternera devant Toi, tous les coeurs Te craindront et toutes les entrailles chanteront la louange de Ton Nom, comme il est écrit : « Tous mes os diront : Éternel, qui est comme Toi ; Tu sauves le pauvre de celui qui est plus fort que lui, le pauvre et celui qui est dans le besoin de celui qui le vole ! » Qui peut Te ressembler, qui T'est égal, qui peut T'être comparé, le grand, puissant et redoutable Dieu, Dieu suprême, Possesseur des cieux et de la terre ! Nous Te louerons, dirons Ton éloge et Te glorifierons, et nous bénirons Ton saint Nom, comme il est dit : « Un Psaume de David ; Bénis l'Éternel, ô mon âme, et tout mon être bénis Son saint Nom. »

Tu es le Dieu Tout-Puissant par la puissance de Ta force ; le Grand par la gloire de Ton Nom ; le Puissant pour l'éternité et le Redoutable par tes actes redoutables ; le Roi qui siège sur un trône élevé et exalté.

Celui qui demeure pour l'éternité, exalté et saint est Son Nom. Et il est écrit : « Justes, chantez joyeusement pour l'Éternel ; il convient à ceux qui sont droits d'offrir des louanges. » Par la bouche de ceux qui sont droits, Tu es exalté ; par les lèvres des justes, Tu es béni ; par la langue des (hommes) pieux, Tu es sanctifié ; et parmi les saints Tu es loué.

Dans les assemblées des myriades de Ton peuple, la Maison d'Israël, Ton Nom, notre Roi, sera glorifié par un chant dans chaque génération. Car telle est l'obligation de toutes les créatures devant Toi, Éternel, notre Dieu et Dieu de nos pères, remercier, louer, dire l'éloge, glorifier, exalter, adorer, bénir, élever et magnifier, au-delà même des mots des chants et des louanges de David fils de Yichaï, Ton serviteur oint.

Aussi, puisse Ton Nom être loué pour toujours, notre Roi, le grand et saint Dieu, dans les cieux et sur la terre. Car à Toi, Éternel, notre Dieu et Dieu de nos pères, conviennent chant et louange, éloge et hymne, force et souveraineté, victoire, grandeur et puissance, gloire, splendeur, sainteté et royauté ; bénédictions et remerciements à Ton grand et saint Nom ; du début à la fin du monde Tu es Dieu Tout-Puissant. Béni sois-Tu, Éternel, Dieu Tout-Puissant, Roi, grand et exalté en louanges, Dieu des remerciements, Seigneur des merveilles, Créateur de toutes les âmes, Maître de toutes les créatures, qui prend plaisir aux chants de louanges ; le Roi unique, la Vie de tous les mondes.

Ceux qui ont la coutume de réciter des hymnes (après le Seder) ne le feront pas ici, entre cette bénédiction et celle sur la quatrième coupe. On récitera la bénédiction sur la quatrième coupe immédiatement :

Béni sois-Tu, Éternel, notre Dieu, Roi de l'univers, qui crée le fruit de la vigne.

On boit accoudé.

Bénédiction après le vin :

Béni sois-Tu, Éternel, notre Dieu, Roi de l'univers, pour la vigne et le fruit de la vigne, pour le produit du champ et pour la précieuse, bonne et spacieuse terre que Tu as bien voulu donner en héritage à nos pères pour manger de ses fruits et se rassasier de ses biens. Aie miséricorde, Éternel notre Dieu, sur Israël Ton peuple et sur Jérusalem Ta ville, sur Sion la demeure de Ta gloire, sur Ton autel et sur Ton Temple. Reconstruis Jérusalem, la ville sainte, rapidement de nos jours et fais-nous monter en elle, et réjouis-nous en elle, et nous Te bénirons en sainteté et en pureté. (Le Chabbath on dit : Qu'il Te soit agréable de nous fortifier en ce jour de Chabbath) Et souviens-Toi d nous pour le bien en ce jour de la Fête des Matsoth. Car Toi, Éternel, Tu es bon et fais du bien à tout, et nous Te remercions pour la terre et pour le fruit de la vigne. Beni sois-Tu, Éternel, pour la terre et pour le fruit de la vigne.

Bénédiction après les autres boissons :

Beni sois-Tu, Éternel, notre Dieu, Roi de l'univers, qui a créé de nombreux êtres vivants et leurs besoins, pour toutes les chose que Tu as créées avec lesquelles faire vivre l'âme de tout être vivant. Beni soit Celui qui est la Vie de tous les mondes.

Nirtsah

Ensuite, on dit :

L'AN PROCHAIN A JÉRUSALEM !