Il s'agit du commandement nous incombant de briser la nuque du premier-né d'une ânesse si [son propriétaire] ne veut pas le racheter, ainsi qu'il est dit : "...sinon, tu lui briseras la nuque". Les dispositions détaillées relatives à ce commandement sont également expliquées dans le Traité Bekhoroth.
On pourrait m'objecter : pourquoi comptes-tu son rachat et le fait de lui briser la nuque comme deux commandements et non comme un seul, en considérant le fait de lui briser la nuque comme l'une des lois détaillées relatives au commandement [de racheter le premier-né d'un âne], comme tu l'as expliqué dans la septième Règle [de l'introduction] ? D.ieu sait et m'est témoin que cette objection serait justifiée si nous ne trouvions pas la preuve qu'il s'agit de deux commandements distincts, dans le texte suivant : "Le commandement du rachat est plus important que celui de briser la nuque... et le commandement du mariage selon les règles du lévirat est plus important que celui du déchaussement", ce qui signifie que, même si la veuve du frère, sans enfant, est destinée soit à un mariage par lévirat, soit à la cérémonie du déchaussement, le mariage par lévirat étant un commandement, comme on l'a déjà dit, et la cérémonie du déchaussement étant un commandement en soi, de même en est-il pour le premier-né de l'âne qui est destiné soit à être racheté, soit à avoir la nuque brisée.
Ces deux commandements constituent chacun un commandement distinct, comme nos Sages l'on précisé.