Il s'agit du commandement qui nous a été enjoint de brûler le "Notar" (reste de la viande des sacrifices consacrés, après le délai fixé pour sa consommation) ainsi qu'il est dit : "Ce qui serait resté de la chair du sacrifice, au troisième jour sera consumé par le feu". Nos Maîtres, se référant à ce que l'Éternel a dit au sujet de l'agneau pascal : "Vous n'en laisserez rien pour le matin; ce qui en serait resté jusqu'au matin, consumez-le par le feu", ont expliqué, dans la Mekhilta : "La Torah vient nous donner un commandement positif après avoir formulé un commandement négatif". Dans plusieurs passages des Traités Pessa'him, Makkoth, et d'autres encore, il est dit explicitement que le commandement négatif relatif au "Notar" est un commandement négatif juxtaposé à un commandement positif et que celui qui le transgresse n'est donc pas passible de la bastonnade. Le commandement positif est celui que nous avons déjà cité : "Ce qui serait resté de la chair des sacrifices, au troisième jour, sera consumé par le feu".
La loi concernant le "Piggoul" (sacrifice au sujet duquel le prêtre a eu, au moment de l'offrande, une pensée étrangère), et celle concernant le "Notar" sont semblables, ainsi que je l'expliquerai dans la partie de cet ouvrage consacrée aux commandements négatifs, car la Torah a mentionné le "Piggoul", dans le terme "Notar".
Les dispositions relatives à ce commandement ont été expliquées dans le Traité Pessa'him et à la fin du Traité Temoura.