Il s'agit du commandement qui nous a été ordonné que tous [les fruits des] arbres de la quatrième année soient consacrés, ainsi qu'il est dit : "Tous ses fruits seront consacrés à des réjouissances en l'honneur de l'Éternel". D'après la loi, il faut monter à Jérusalem et les consommer là-bas, comme c'est le cas pour la deuxième dîme. Les prêtres n'en reçoivent rien.
Le Sifri s'exprime ainsi : "Possesseur d'une chose sainte, on peut en disposer : l'Écriture a mis à part tous les sacrifices et les a donnés aux prêtres exception faite de l'offrande rémunératoire, de l'offrande de paix, du sacrifice pascal, de la dîme sur le troupeau et de la deuxième dîme et des fruits des arbres la quatrième année suivant leur plantation, qui appartiennent à leurs propriétaires.
Les dispositions relatives à ce commandement ont été entièrement expliquées dans le Traité Ma'asser Cheni.