Commandement positif n°226
C'est le commandement nous enjoignant d'exécuter ceux qui transgressent certains commandements, par le glaive, comme il est dit : "il doit être vengé". Lorsque nous expliquerons les commandements négatifs, nous indiquerons quels sont ceux d'entre eux dont la transgression entraîne l'exécution par décapitation, comme sanction.
Les dispositions relatives à ce commandement sont expliquées dans le chapitre 7 du Traité Sanhédrin.
Commandement positif n°227
C'est le commandement nous enjoignant l'exécution légale par strangulation de ceux qui transgressent certains commandements, comme il est dit : "il sera mis à mort". Lorsque nous expliquerons les commandements négatifs, nous indiquerons quels sont ceux d'entre eux dont la transgression entraîne comme sanction la strangulation.
Les dispositions relatives à ce commandement sont expliquées dans le septième chapitre du Traité Sanhédrin.
Commandement positif n°230
C'est le commandement nous enjoignant de pendre certains parmi ceux qui sont condamnés à mort par ordre du Tribunal, comme il est dit : "Et tu l'auras attaché au gibet". Nous parlerons des commandements dont la transgression entraîne comme sanction la pendaison dans la partie traitant des commandements négatifs.
Les dispositions relatives à ce commandement ont été expliquées dans le chapitre 6 de Sanhédrin.
Commandement positif n°231
C'est le commandement nous enjoignant d'enterrer tous ceux qui ont été exécutés par ordre du Tribunal le jour de leur exécution, comme il est dit : "Mais tu auras soin de l'enterrer le jour même". Le Sifri commente ainsi ce passage : "Mais tu auras soin de l'enterrer : c'est un commandement positif".
La même loi est applicable à tous les autres morts : tout juif doit être inhumé le jour-même de sa mort. C'est pourquoi l'on appelle le défunt qui n'a personne pour s'occuper de son enterrement un mort [dont l'inhumation] constitue un devoir religieux, c'est-à-dire un mort dont l'ensevelissement incombe à tout homme [sans exception], comme il est dit : "Tu auras soin de l'enterrer" [le verbe "enterrer" étant répété deux fois en hébreu pour accentuer cette obligation].
Les dispositions relatives à ce commandement ont été expliquées dans le chapitre 6 du Traité Sanhédrin.
Commandement négatif n°66
Il est interdit de laisser sur le gibet jusqu'au lendemain matin le supplicié pendu, afin d'éviter qu'on en vienne, en le voyant, à avoir des pensées blasphématoires. En effet, "seuls sont pendus [après lapidation] le blasphémateur et l'idolâtre", car il est écrit également au sujet de ce dernier : "Celui-là outrage le Seigneur!" Quant à la prohibition précitée, on la trouve dans le verset suivant : "Tu ne laisseras pas séjourner son cadavre sur le gibet". Le Sifri s'exprime ainsi : "Tu ne laisseras pas séjourner son cadavre sur le gibet : il s'agit d'un commandement négatif.
Les dispositions relatives à ce commandement ont été expliquées au chapitre 6 de Sanhédrin.