Il s'agit du commandement de mettre les phylactères du bras : ce commandement est tiré du verset suivant : "Tu les attacheras en signe sur ta main"; ce commandement est aussi répété quatre fois dans la Torah. La preuve que les phylactères de la tête et les phylactères du bras constituent deux commandements distincts se trouve dans la Guemara Mena'hoth où nos Maîtres s'étonnent de l'opinion selon laquelle les phylactères de la tête et les phylactères du bras ne peuvent être posés l'un sans l'autre, mais seulement en même temps : "Si l'on ne peut accomplir deux commandements, ne doit-on pas au moins en accomplir un ?" Cela signifie : si quelqu'un est dans l'impossibilité d'accomplir deux commandements, doit-il n'accomplir aucun des deux ? Non, il accomplira le commandement qu'il est en mesure d'accomplir. Dans ce cas, il doit mettre celui des deux phylactères qui se trouve en sa possession. De là, on déduit que le commandement des phylactères du bras et le commandement de mettre les phylactères de la tête sont deux commandements distincts.
Ces deux commandements ne sont pas obligatoires pour les femmes, car le Saint loué soit-Il a [précisément] expliqué leur caractère obligatoire ainsi : "...afin que la doctrine du Seigneur reste dans ta bouche". Or, les femmes ne sont pas astreintes à l'étude de la Torah. Cette explication figure dans la Mekhilta.
Toutes les règles concernant ces deux commandements sont expliquées dans le chapitre 4 du Traité Mena'hoth.