C'est l'interdiction qui nous est faite de voler de l'argent, qui est formulée en ces termes : "Vous ne commettrez point de vol..." et au sujet de laquelle la Mekhilta précise : "Vous ne commettrez point de vol : c'est la prohibition de voler de l'argent".
Celui qui viole cet interdit est tenu de payer, conformément aux prescriptions de la Torah, soit le double [de la valeur de ce qu'il a volé], soit le quadruple, soit simplement ce qu'il a dérobé.
On peut lire ce qui suit dans le Sifra : "Du fait qu'il est écrit à propos du vol : ...il paiera le double, c'est de ce verset que nous est enseignée la punition, mais d'où tirons-nous la mise en garde y relative ? Du texte suivant : Vous ne commettrez point de vol qui concerne le cas où l'on agit ainsi uniquement pour irriter". En d'autres termes, il s'agit du cas où on veut seulement irriter la personne victime du vol, en la perturbant momentanément, puis on lui rend ce qui a été soustrait. [Et le Sifra poursuit :]"Vous ne commettrez point de vol : même pas dans le but d'avoir ensuite à restituer le quadruple ou le quintuple".
Les dispositions relatives à ce commandement ont été exposées au chapitre 7 de Baba Kama.