ב"ה

Rambam - 1 chapitre par jour

Lois relatives aux autres pères d’impureté: Chapitre Cinq

Lois relatives aux autres pères d’impureté: Chapitre Cinq

1. La matière séminale [de l’homme] est l’un des pères d’impureté ; elle contamine l’homme et les ustensiles par le contact et les récipients en argile dans leur espace intérieur, mais ne transmet pas l’impureté en étant portée, et celui qui contracte cette impureté ne contamine pas les vêtements au moment où il est en contact avec elle. [La loi est la même pour] celui qui la touche et celui qui voit [un écoulement] de sa chair, les deux ont le statut de premier degré d’impureté selon la loi de la Torah. Et quelle doit être la mesure [de cette semence pour qu’elle transmette l’impureté] ? Pour celui qui la touche, le volume d’une lentille, et pour celui qui voit [un écoulement de sa chair], une quantité minime. Et celui qui a un écoulement n’est impur que si celle-ci est émise de lui et bouche le méat de l’urètre, ainsi qu’il est dit : « duquel sortirait de la matière séminale ». C’est pourquoi, même s’il voit [un écoulement de matière séminale] sur un morceau de bois [qu’il introduit à l’intérieur de l’urètre et en retire un peu de matière séminale jusqu’au méat], dès lors que [cette matière séminale] atteint le méat urétral, il devient impur. Qu’il ait cet écoulement du fait de sa chair [c’est-à-dire de l’érection] ou de manière provoquée [par exemple, du fait d’une consommation excessive, ou en faisant un bond…], il est impur.

2. La matière séminale d’un mineur ne rend impur que s’il a neuf ans et un jour.

3. De la matière séminale rougeâtre est pure ; il faut qu’elle soit blanche et visqueuse.

4. Toute émission de matière séminale qui n’est pas ressentie par l’homme ne rend pas impur. C’est pourquoi, s’il [un homme] a une émission [de matière séminale] sans érection et sans envie, elle ne rend pas impur en tant qu’émission de matière séminale. Si elle est ressentie au moment où elle s’échappe [de sa source], bien qu’elle soit émise sans être ressentie, il [l’homme en question] est impur.

5. Celui qui a rêvé durant la nuit d’avoir eu des rapports, et se lève et remarque que son membre est en érection, bien qu’il ne trouve pas de matière séminale, il est impur ; étant donné qu’il a eu la sensation d’avoir eu des rapports dans son rêve, [on présume qu’]il a eu une émission [de matière séminale] avec cette sensation, et c’est pour cette raison qu’il a trouvé [à son réveil] son membre en érection. [Quant au fait qu’il n’en a trouvé aucune trace, on présume qu’]il y en avait un peu [de matière séminale] et qu’elle s’est essuyée sur sa chair ou sur ses vêtements et c’est pourquoi il n’a pas trouvé d’humidité. S’il a rêvé [durant la nuit d’avoir eu des rapports] mais que son membre n’est pas en érection [à son réveil] ou s’il trouve [à son réveil] son membre en érection sans avoir rêvé [d’avoir eu des rapports], il est pur.

6. Celui qui urine et son urine coule goutte-à-goutte ou est trouble au début quand il commence [à uriner, et ensuite, son urine est normale]. S’il a [un tel symptôme] au milieu ou à la fin, il est impur. Si toute son urine du début à la fin coule goutte-à-goutte ou trouble, il est pur. Si elle est blanche et visqueuse; il est impur. Et celui qui urine de grosses gouttes de son membre est pur.

7. Un homme qui, suite à une émission de matière séminale, s’est immergé et n’a pas uriné avant de s’immerger, est impur, du fait des résidus de matière séminale [restés dans l’urètre] qui ne sortent que lorsqu’il urine. Dans quel cas cela s’applique ? Pour un malade ou pour un homme âgé. Par contre, un jeune homme en bonne santé est pur [s’il s’immerge avant d’uriner], parce qu’elle [la semence] est émise comme une flèche et sort entièrement de l’urètre. Jusqu’à quand est-il [défini comme] un jeune homme ? Tant qu’il peut tenir sur un pied et mettre ou enlever sa chaussure. Et s’il n’en est pas capable du fait de sa maladie, il est [considéré comme] malade dans ce contexte.

8. Toute femme qui a eu des rapports et est descendue s’immerger avant de s’être nettoyée méticuleusement reste impure.

9. L’homme comme la femme qui ont eu des rapports sont tous deux impurs, et ont le statut de premier degré d’impureté selon la loi de la Torah. La femme n’est pas impure pour avoir été en contact avec de la matière séminale, car un contact avec une partie intérieure du corps [en l’occurrence, l’utérus] n’est pas considéré comme un contact ; plutôt, une [femme] qui a eu des rapports a le même statut qu’[un homme qui a eu] une émission de matière séminale, à condition qu’elle ait trois ans et un jour, ainsi qu’il est dit : (« Et une femme avec laquelle un homme aura eu des rapports »). Si c’est une mineure de moins de trois ans, elle ne contracte pas l’impureté par les rapports, mais elle contracte l’impureté par le contact avec la matière séminale si sa chair est en contact avec celle-ci de l’extérieur. C’est pourquoi, quand il [un homme] a des rapports avec une fille en âge de manière anormale, elle est pure, car l’Ecriture ne l’a déclarée impur par une impureté à l’intérieur de son corps que [si elle a des rapports] de manière normale.

10. Celui qui a des rapports avec une femme sans avoir d’émission de matière séminale est pur, bien qu’il ait introduit [son membre], et de même, la femme est pure jusqu’à ce qu’il [l’homme] émette [la matière séminale].

11. Une femme qui rejette de la matière séminale, si elle la rejette durant les trois onot [qui suivent les rapports], elle est impure, comme [un homme qui a eu] une émission de matière séminale. C’est pourquoi, elle annule un jour [de son décompte] si elle est zava, comme un homme [zav] qui a eu un écoulement de matière séminale. Et elle contracte l’impureté par une infime quantité [de matière séminale] ; même si elle [la matière séminale] n’est pas émise à l’extérieur [du vagin] mais se détache [de son emplacement] et atteint le col de l’utérus, elle devient impure, car la matière séminale est considérée comme son sang : de même que le sang rend impur à l’intérieur [dès lors qu’il passe le col de l’utérus], ainsi la matière séminale qu’elle rejette la rend impure à l’intérieur.

12. La matière séminale elle-même qui est rejetée durant les trois onot [qui ont suivi les rapports] contamine les autres personnes qui la touchent de la même manière qu’elle rend impure la femme qui la rejette. Et si elle la rejette après trois onot, la femme est pure, et de même, la matière séminale qui a été rejetée est pure, car elle a déjà perdu sa substance [c’est-à-dire qu’elle ne peut pas féconder un ovule].

13. Qu’est-ce qui est défini comme ona ? Un jour ou une nuit, et la ona [le jour ou la nuit] où ont eu lieu les rapports n’est pas prise en compte. Quel est le cas ? Si elle a eu des rapports la nuit du Chabbat, ses trois onot [qui suivent] sont : la journée du Chabbat, la nuit du dimanche et [la journée du] dimanche. Si elle rejette [de la matière séminale] pendant ce temps-là, elle est impure. Si elle rejette [de la matière séminale] après la nuit du lundi, elle est pure. Et quand un homme rejette de la matière séminale [qu’il a reçu en subissant des rapports avec un autre homme], même après plusieurs onot, elle est impure, tant qu’elle est liquide, et celui dont elle est rejetée est impur.

14. La matière séminale ne rend impur que lorsqu’elle est liquide. Quand elle devient sèche comme un tesson, elle est pure. Et si, quand on la trempe pendant vingt-quatre heures dans de l’eau tiède, elle redevient normale, elle est impure.

15. Nous avons déjà expliqué dans ce chapitre que celui qui a une émission de matière séminale, et la femme avec laquelle un homme a des rapports avec émission de matière séminale, et celui qui touche la matière séminale sont impurs d’après [la loi de] la Torah. Et de même, la femme qui rejette [la matière séminale] durant les trois onot [qui suivent les rapports] est impure d’après la Torah comme celui [un homme] qui a une émission de matière séminale. Par contre, les autres [individus] impurs évoqués dans ce chapitre, comme celui qui a des [mauvaises] pensées [durant la nuit], celui qui urine, ne sont impurs que par ordre rabbinique, et ils [les sages] ne leur ont pas appliqué d’impureté, si ce n’est pour la terouma, mais pour ce qui est des [produits] profanes, ils sont purs.

16. Une [femme] non juive qui a rejeté de la matière séminale d’un Juif durant les trois onot [qui ont suivi les rapports], et de même, un animal qui a rejeté de la matière séminale d’un Juif durant ce temps [les trois onot qui ont précédé les rapports], cette [matière séminale] qui a été rejetée est impure. Si elle l’a rejetée après ce temps [les trois onot qui ont suivi les rapports], il y a doute, il y a doute si elle [la matière séminale] a pourri ou non

17. Nous avons déjà expliqué dans les lois de ceux qui contaminent la couche et le siège, que la matière du non juif n’a aucune impureté. C’est pourquoi, une femme juive qui a rejeté la matière séminale d’un non juif, même durant les trois onot [qui ont suivi les rapports] est pure.

18. Un non juif qui a senti [le déclanchement d’une émission de matière séminale] et qui s’est converti et est descendu s’immerger, puis, la matière séminale qu’il avait ressentie a été émise après son immersion, est impur par doute.

19. Une femme majeure qui a eu des rapports avec un mineur de moins de neuf ans (ou avec un non juif ou avec un animal) est pure, ainsi qu’il est dit : (« Et une femme avec laquelle un homme aura eu des rapports ») ; il faut que celui qui a des rapports soit un homme juif, comme nous l’avons expliqué.

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About the book
Featuring a modern English translation and a commentary that presents a digest of the centuries of Torah scholarship which have been devoted to the study of the Mishneh Torah by Maimonides.
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