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Lois relatives aux autres pères d’impureté: Chapitre Trois
1. La nevéla d’un volatile pur contamine d’après la Torah. Par tradition orale, ils [les sages] ont appris que le verset : « Et toute personne qui mangerait un [animal] nevéla ou un [animal] tréfa, que ce soit l’habitant ou l’étranger, il lavera ses vêtements et se lavera dans l’eau » ne fait référence qu’à un individu qui consomme la nevéla d’un volatile pur seulement, qui est interdite en tant que nevéla et tréfa. En quoi consiste cette impureté ? Elle ne contamine ni par le contact, ni en étant portée, ni dans la bouche, mais seulement dans la gorge, ainsi qu’il est dit : « Et tout individu qui mangerait » ; elle ne contamine que lorsqu’elle est dans la gorge. Et ce qui est dit : « Mangerait » définit une mesure pour l’impureté comme la mesure pour la consommation, qui est le volume d’une olive. Et il est dit : « Il lavera ses vêtements », ce qui nous enseigne que celui qui contracte l’impureté par celle-ci rend impurs les vêtements jusqu’à ce qu’il se sépare de ce qui le rend impur, comme nous l’avons expliqué. Comment cela s’applique-t-il ? Celui qui avale le volume d’une olive de la nevéla d’un volatile pur et touche des ustensiles au moment où il l’avale, ceux-ci sont impurs et deviennent premier degré d’impureté. S’il touche un homme et des récipients en argile cuite au moment où il avale, il ne les contamine pas, comme nous l’avons expliqué dans [les lois sur] les autres pères d’impureté. Et après avoir avalé, il ne contamine pas les autres ustensiles, car il est considéré comme un ustensile qui est un premier degré d’impureté qui s’est séparé de ce qui le rend impur, car bien qu’il doive être immergé et attendre le coucher du soleil, il ne contamine pas les ustensiles.
2. La nevéla d’un volatile pur ne nécessite pas [de la part de l’homme] une intention [de la manger] pour transmettre cette impureté d’un statut sévère [qui contamine les vêtements de l’homme], mais dès qu’il en avale le volume d’une olive, quel que soit le cas, elle [le] contamine par la gorge. Quand on a l’intention d’en manger, elle transmet l’impureté liée aux aliments, et est considérée comme un aliment premier degré d’impureté, bien qu’elle n’ait pas été en contact avec une autre impureté, et n’a pas besoin de devenir apte [à contracter l’impureté en étant humectée par l’un des sept liquides].
3. La vache rousse et les boucs brûlés n’ont pas le même statut : bien qu’ils contaminent l’individu qui s’en occupe [de leur rituel], s’il a l’intention d’en manger, il faut qu’ils soient en contact avec une impureté pour pouvoir transmettre l’impureté liée aux aliments.
4. Le volume d’une olive de la nevéla d’un animal embrochée dans un fuseau, introduit dans l’intestin d’une femme par en bas ou dans la gorge d’un individu à l’endroit où la nevéla d’un volatile pur contamine, rend impur celui-ci pour avoir porté [une impureté], non pour avoir touché, comme nous l’avons expliqué au début du livre.
5. Celui qui enveloppe le volume d’une olive de la chair de la nevéla d’un volatile pur avec de la laitue ou quelque chose de semblable et l’avale, bien que cela n’ait pas été en contact avec sa gorge, est impur. S’il l’enveloppe de liber et l’avale, il est pur.
6. Celui qui avale la nevéla d’un volatile pur, puis, la vomit avant qu’elle soit digérée, ne contamine pas les vêtements au moment où elle sort par sa gorge lorsqu’il la rejette, car elle ne contamine dans la gorge qu’au moment où il l’avale, non au moment où il vomit.
7. S’il a avalé une partie de l’intestin de la nevéla d’un volatile pur dans sa gorge et une partie se trouve à l’extérieur dans sa bouche, s’il y a le volume d’une olive dans sa gorge, il est impur. Et sinon, il est pur.
8. S’il en a avalé [de la nevéla d’un volatile] un membre entier qui ne contient pas le volume d’une olive, il ne contracte pas l’impureté. Même s’il prend un oiseau [entier] et le mange, s’il fait le volume d’une olive, il devient impur. Et sinon, il est pur.
9. Les plumes fines [qui restent chez l’oiseau après que l’on ait retiré les grosses plumes] et les plumes très fines [qui restent après que l’on ait enlevé les plumes fines], bien qu’elles soient [considérées] comme des aliments et contractent l’impureté et transmettent l’impureté liée aux aliments, elles ne sont pas associées à la nevéla d’un volatile pur pour constituer le volume d’une olive. Par contre, les parties du bec et des griffes qui sont proches de la chair [dont du sang est susceptible de couler], sont considérées comme la chair et s’associent pour constituer le volume d’une olive. Les extrémités des ailes [séches], l’extrémité de la queue, et les os, même ceux qui sont tendres, ne s’associent pas [avec la chair pour constituer le volume d’une olive].
10. Celui qui mange de la nevéla d’un volatile pur les os tendres, les guidine, les petits œufs attachés [à la colonne vertébrale], le sang, ou de la chair du [volatile] vivant est pur. Par contre, celui qui mange de la chair qui recouvre la colonne vertébrale, à laquelle les œufs sont attachés, du gésier, des intestins, ou qui fait fondre la graisse au feu et l’avale, est impur, comme s’il avait mangé de leur chair, car le fait de boire est inclus dans la consommation. S’il la fait fondre au soleil et l’avale, il est pur, parce qu’elle a pourri.
11. La nevéla d’un volatile pur qui s’est gâtée au point de ne plus être apte à la consommation d’un chien est pur. Et de même, si elle est devenue sèche comme un tesson et ne reprend pas son aspect initial en étant trempée vingt-quatre heures dans de l’eau tiède, elle est pure. Et celui qui mange du natsal de la nevéla d’un volatile pur est pur.
12. Un volatile pur qui est devenu tréfa et a été abattu rituellement de façon valide, son abattage rituel lui confère un statut de pureté, même s’il est abattu dans le parvis [du Temple]. Et si on lui fait la melika et qu’il se trouve être tréfa, la melika ne lui confère pas un statut de pureté. Il s’ensuit qu’un volatile des offrandes abattu à l’extérieur ou à l’intérieur [du parvis], qu’il soit une offrande ou profane, est pur. Et des [volatiles] profanes [abattus par] melika à l’intérieur [du parvis du Temple] ou des offrandes [abattues par] melika à l’extérieur [du parvis] contaminent les vêtements [de celui qui en mange quand ils sont] dans sa gorge.
13. Quand on [abat par] melika des offrandes à l’intérieur [du parvis], si elles sont aptes à être offertes en sacrifice et n’ont pas des défauts que nous avons énumérés à l’endroit adéquat [dans les lois sur l’entrée dans le Temple], elles sont pures. [Une règle] semblable : la génisse dont la nuque a été brisée conformément à la loi est pure, le terme « Expiation » est employé la concernant, comme pour les offrandes. Et de même, si elle est abattue après avoir été descendue à la vallée, bien qu’elle soit défendue au profit, l’abattage rituel l’exempte du statut de nevéla.
14. La nevéla d’un volatile impur est pure, et ne contamine pas dans la gorge. Et si on a l’intention de la manger et qu’elle devient apte [à contracter l’impureté en étant humectée par l’un des sept liquides], elle est considérée comme des aliments impurs qui ont le statut de premier degré d’impureté. Et les plumes fines [qui restent chez l’oiseau après que l’on ait retiré les grosse plumes] et les plumes très fines [qui restent après que l’on ait enlevé les plumes fines], et les parties tendres de son bec et de ses griffes sont considérées comme sa chair.
15. Un membre séparé d’un volatile pur ou impur vivant est pur et n’a aucune impureté, ainsi qu’il est dit : « par celles-là vous deviendrez impurs […] tout animal » ; cela exclut le volatile, qui n’a pas de sabot. Et par tradition orale, ils [les sages] ont appris que ce verset ne vient que déclarer impur un membre d’un [animal] vivant, qu’il s’agisse d’un animal domestique ou sauvage.
16. Un membre d’un volatile mort [ nevéla] est considéré comme le volatile nevéla dont il a été séparé : si c’est la nevéla d’un volatile pur, il transmet une impureté sévère [quand il y a] le volume d’une olive dans la gorge [de celui qui la mange]. Et s’il a l’intention d’en manger, il transmet l’impureté liée aux aliments. Et si c’est la nevéla d’un volatile impur, elle transmet l’impureté liée aux aliments s’il a l’intention [d’en manger] et qu’elle est devenue apte [à contracter l’impureté en étant humectée par l’un des sept liquides], et elle ne contamine les autres aliments que si elle fait le volume d’un œuf, comme la mesure de tous les aliments pour ce qui est de transmettre l’impureté, comme cela sera expliqué.