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Rambam - 3 chapitres par jour

Lois relatives à l’impureté des aliments : Chapitre Treize, Lois relatives à l’impureté des aliments : Chapitre Quatorze, Lois relatives à l’impureté des aliments : Chapitre Quinze

Lois relatives à l’impureté des aliments : Chapitre Treize

1. Celui qui remplit un chenal, l’eau qui reste dans le chenal est [considéré] comme détachée avec son approbation jusqu’à trois jours [de sorte que s’il y met des fruits, ils deviennent aptes à contracter l’impureté]. Par contre, après trois jours, elle n’est pas [considérée comme] détachée avec approbation. Plutôt, s’il reste du liquide, il ne rend pas apte [à contracter l’impureté].

2. Si du liquide tombe sur du bois avec l’approbation [du propriétaire], et que de l’eau de pluie y tombe sans son approbation, s’il y en a plus [d’eau de pluie], tout [le liquide est considéré comme] tombé sans l’approbation [du propriétaire]. Si on le sort [le bois] pour que la pluie tombe dessus, bien qu’il y ait plus [d’eau de pluie], toute [l’eau] est [considérée comme tombée] avec son approbation. Si ses pieds ou les pieds de l’animal sont pleins de boue et qu’il passe dans un fleuve, et ils [ses pieds ou les pieds de l’animal] se nettoient, s’il approuve [cela], toute l’eau qui est dessus est [considérée comme] détachée avec son approbation. Et sinon, elle n’est pas [considérée comme] détachée avec son approbation.

3. Celui qui enlève des roues [de charrette faites en bois] et l’équipement du gros bétail au moment du vent d’est [en été], dans de l’eau pour boucher les fentes qu’il y a dans le bois, l’eau qui monte dessus est [considérée comme] détachée avec son approbation.

4. Celui qui fait descendre un animal pour s’abreuvoir, l’eau qui monte avec sa bouche est [considérée comme] détachée avec son approbation et [l’eau qui monte] sur ses pieds n’est pas [considérée comme] détachée avec son intention, à moins qu’il ait eu l’intention que ses pattes soient rincées. Et au moment de l’hiver et du battage, même [l’eau qui est] sur ses pattes est [considérée comme] détachée avec son approbation. Si c’est un sourd-muet, un aliéné, ou un enfant [qui le fait descendre], bien qu’il ait l’intention que ses pattes soient rincées, l’eau qui est sur ses pattes n’est pas [considérée comme] détachée avec son approbation, car leurs actes [des sourds-muets] sont effectifs, mais non leurs intentions.

5. Celui qui s’immerge dans l’eau, toute l’eau qui est sur sa peau est considérée comme détachée avec son approbation. Par contre, celui qui passe dans l’eau [pour continuer sa route], toute l’eau qui est sur sa peau n’est pas considérée [comme détachée] avec son approbation.

6. Celui qui s’immerge dans un fleuve et il y a devant lui un autre fleuve et il passe par celui-ci, [l’eau du] second [fleuve] annule [l’eau du] premier, et l’eau qui est sur lui n’est pas [considérée comme] détachée avec son approbation. Et de même, si son ami le pousse [dans l’eau], lui ou son animal, dans son état d’ivresse, la première eau [qui est restée sur lui de son immersion] est annulée. Mais s’il le pousse par plaisanterie, elle [la première eau] n’est pas annulée mais [on considère que] l’eau qui est sur lui a été détachée avec son approbation. S’il s’immerge dans un fleuve et remonte, et que la pluie tombe sur lui, s’il y a plus d’eau de pluie [sur lui que de l’eau de l’immersion], la première eau est annulée et toute l’eau qui est sur lui n’est pas [considérée comme] détachée avec son approbation.

7. Celui qui nage sur l’eau, l’eau qui est éclaboussée n’est pas [considérée comme] détachée avec son approbation, et l’eau qui monte sur lui est [considérée comme] détachée son approbation. S’il a l’intention d’éclabousser son ami, même [l’eau qui est] éclaboussée est [considérée comme] détachée avec son approbation.

8. Celui qui fait un « oiseau » dans l’eau [ouvrage de roseaux qui éclabousse de l’eau lorsqu’il est jeté, et sert de jeu pour les enfants, l’eau qui est éclaboussée et [l’eau] qui reste à l’intérieur [de « l’oiseau »] n’est pas [considérée comme] détachée avec son approbation

9. Celui qui mesure une citerne [en introduisant sa main ou un récipient] pour connaître sa profondeur, l’eau qui monte sur sa main et sur l’instrument au moyen duquel il mesure est [considérée comme] détachée avec son approbation. Et s’il mesure sa largeur, l’eau qui monte sur ses mains ou sur l’instrument au moyen duquel il mesure n’est pas [considérée comme] détachée avec son intention. S’il étend sa main ou son pied dans une citerne pour vérifier s’il y a de l’eau, l’eau qui monte sur sa main ou sur son pied n’est pas [considérée comme] détachée avec son approbation. S’il introduit [sa main ou son pied] pour connaître la quantité d’eau qui s’y trouve, [l’eau] qui monte sur sa main ou sur son pied n’est pas [considérée comme] détachée avec son approbation. S’il jette une pierre dans la citerne pour vérifier s’il y a de l’eau, [l’eau qui est] éclaboussée n’est pas [considérée comme détachée] avec son approbation, et l’eau qui est sur [la partie de] la pierre [hors de l’eau] n’est pas [considérée comme] détachée [du sol, et par conséquent, ne rend pas apte à contracter l’impureté]

10. Celui qui frappe sur une peau [dont les poils n’ont pas été retirés, après l’avoir rincée dans l’eau, pour la nettoyer], [s’il la frappe] à l’extérieur de l’eau, [l’eau] qui est éclaboussée est [considérée comme] détachée avec son approbation, car il désire qu’elle [l’eau] soit extraite [de la peau]. S’il frappe [la peau] alors qu’elle est dans l’eau], elle [l’eau éclaboussée] n’est pas [considérée comme] détachée avec son approbation.

11. L’eau qui monte sur un bateau, [l’eau qui monte] dans l’endroit où est recueillie l’eau qui pénètre [par les petits trous de la coque], [et l’eau qui monte] sur les rames, n’est pas [considérée comme] détachée avec son approbation [du propriétaire], et [l’eau dans les] collets, les rets, et les filets, n’est pas [considérée comme] détachée avec son approbation. Et s’il les secoue, elle est [considérée comme] détachée avec son approbation. Et de même, l’eau qui est sur la couverture [de protection] des tables [pour la pluie], et sur les ouvrages de nattes qui recouvrent les briques [pour les protéger du soleil] ne sont pas [considérés comme] détachés avec son approbation. Et s’il les secoue, elle [l’eau] n’est pas [considérée comme] détachée avec son approbation.

12. Celui qui conduit un bateau dans la mer Méditerranée pour la renforcer [pour ne pas que la coque en bois se dessèche ; en effet, celle-ci se dessèche lorsque le bâton reste trop longtemps sur la terre ferme], celui qui sort un clou sous la pluie pour le renfoncer [le métal blanchi au feu durcit sous l’action de l’eau froide], et celui qui met un tison sous la pluie pour en faire du charbon, l’eau qui est dessus est [considérée comme] détachée avec son approbation. Par contre, celui qui sort un clou et un tison sous la pluie pour l’éteindre, l’eau qui est sur eux n’est pas [considérée comme] détachée avec son approbation.

13. S’il fait descendre un grappin dans une citerne pour remonter un récipient ou une cruche, s’il fait descendre un petit panier dans une citerne pour qu’un coq s’assoit dessus [et qu’il le remonte], l’eau qui est dessus n’est pas [considérée comme] détachée avec son approbation.

14. Celui qui frotte un poireau pour enlever l’eau qu’il y a dessus [qui est tombée sans son approbation], et celui qui essore ses cheveux avec son vêtement, l’eau qui est extraite est [considérée comme] détachée avec son approbation, et [l’eau] qui reste n’est pas [considérée comme] détachée avec son approbation, parce qu’il désire qu’elle [l’eau] sorte entièrement, et le poireau même devient apte [à contracter l’impureté], car au moment où elle [l’eau] se sépare, elle rend apte [à contracter l’impureté]. Et s’il extrait l’eau de toute sa force, il [le poireau] ne devient pas apte [à contracter l’impureté].

15. Celui qui secoue un arbre pour faire tomber des fruits ou pour faire tomber une impureté [sur les branches de l’arbre], l’eau qui en est projetée n’est pas [considérée comme] détachée avec son approbation. S’il le secoue pour faire tomber le liquide, le [liquide] qui est extrait est [considérée comme] détaché [avec son approbation]. Et [le liquide] qui est resté [dans l’arbre], bien que tombé d’un endroit à un autre, n’est pas [considéré comme] détaché avec son approbation, parce qu’il a l’intention qu’il soit entièrement extrait. Et de même, si elle [l’eau] est projetée sur des produits attachés, elle n’est pas [considérée comme] détachée avec son approbation.

16. Celui qui secoue un arbre [dans l’intention de faire tomber l’eau], et celui-ci tombe sur un autre [arbre], ou [qui secoue] une branche et elle tombe sur une autre [branche], et il y a en dessous des semences et des légumes attachés à la terre, et l’eau tombe sur les fruits attachés qui sont en dessous, cette eau qui est sur les semences et les légumes n’est pas [considérée comme] détachée avec son approbation.

17. La lie de térouma sur laquelle on a versé de l’eau, nous avons déjà expliqué dans [les lois sur] la térouma que le premier [produit] et le second sont défendus aux étrangers [à la prêtrise, les non cohen]. [Et si la lie est] consacrée pour l’entretien du Temple, même le troisième [produit] est interdit. Et [si la lie est] sanctifiée pour l’autel, [le produit obtenu en versant l’eau dessus est] toujours interdit. Et si [la lie est] de la seconde dîme dont le statut est certain, seul le premier [produit] est interdit [en-dehors de Jérusalem]. La même règle qu’ils [les sages] ont appliqué par rapport à leur interdiction s’applique également en ce qui concerne [leur statut de liquide, et par conséquent] leur aptitude à rendre apte [à l’impureté], par exemple, si elle [la lie] a été délayée d’elle-même [sans qu’il en ait l’intention], et qu’un animal a bu l’un [chaque produit obtenu] après l’autre ; en effet, si c’était un homme qui enlève chaque eau [tombée dans la lie], bien qu’elle soit tombée d’elle-même, étant donné qu’il lui donne de l’importance et y montre de l’attention, elle rend apte [à contracter l’impureté].

Lois relatives à l’impureté des aliments : Chapitre Quatorze

1. Si de l’eau [de pluie] du toit tombe parmi des fruits, et qu’il les mélange [il remue les fruits dans l’eau] de sorte qu’elle sèche [plus rapidement qu’à un seul endroit], ils ne deviennent pas aptes [à contracter l’impureté].

2. Celui qui monte ses fruits sur le toit du fait des vers, et la rosée tombe dessus, ils [les fruits] ne deviennent pas aptes [à contracter l’impureté]. Et s’il a l’intention que la rosée tombe dessus, ils deviennent aptes [à contracter l’impureté]. C’est pourquoi, si c’est un sourd-muet, un aliéné ou un mineur qui les monte, bien qu’il ait l’intention que la rosée tombe dessus, ils ne deviennent pas aptes [à contracter l’impureté], car leurs actions sont effectives selon la loi de la Thora mais non leurs intentions, même par ordre rabbinique. Si des mineurs les retournent sur le toit [dans l’intention que la rosée tombe sur tout le fruit], ils deviennent aptes [à contracter l’impureté], car quand l’intention d’un mineur est visible par ses actes, son intention est effective par ordre rabbinique.

3. Celui qui monte des bottes [de légumes], des blocs de pâte de figue, ou de l’ail sur le toit pour qu’ils se conservent longtemps, et la rosée tombe dessus, ils ne deviennent pas aptes [à contracter l’impureté], et on ne considère pas que puisque tous savent que la rosée tombe, cela est [considéré comme] avec son approbation, car il ne les a fait monter que pour qu’ils se conservent.

4. Celui qui apporte des grains de blé pour les moudre, et la pluie tombe dessus, s’il s’en réjouit, ils deviennent aptes [à contracter l’impureté]. Si ses olives sont posées sur le toit, et que la pluie tombe dessus, s’il se réjouit, elles deviennent aptes [à contracter l’impureté]. Quand des âniers passent par un fleuve, et que leurs sacs tombent dans l’eau, et qu’ils les remontent, s’ils se réjouissent, les fruits deviennent aptes [à contracter l’impureté] et l’eau qui est sur les sacs est [considérée comme] détachée avec son approbation, parce qu’ils s’en sont réjouit.

5. Si un sac est remplit de semences, et posé sur un fleuve [c'est-à-dire sur la terre proche d’un fleuve, mais non dans le fleuve], ou sur une citerne ou sur les marches d’une grotte et qu’elle [l’eau] est [ainsi] absorbée [dans le sac], elles deviennent aptes [à contracter l’impureté].

6. Si une jarre, qui est remplie de fruits, est posée dans un liquide [sans être complètement immergée] ou [une jarre qui est] remplie de liquide est posée au milieu de fruits, et qu’ils [les fruits] absorbent [de l’humidité], ils deviennent aptes [à contracter l’impureté]. A quels liquides [les sages] ont-ils fait référence ? L’eau, le vin et le vinaigre. Mais les autres liquides ne s’infiltrent pas dans la poterie pour que les fruits qui sont à côté deviennent aptes [à contracter l’impureté].

7. Celui qui retire un pain chaud [pétri avec du jus de fruits] et le pose sur une jarre de vin, si c’est du pain de blé, il ne devient pas apte [à contracter l’impureté]. Et si [c’est du pain] d’orge, il devient apte [à contracter l’impureté], parce que l’orge absorbe [l’humidité]. Et de même, si le vin est impur et que c’est du pain de blé, il est pur. Et si [c’est du pain] d’orge, il devient impur, parce qu’il absorbe le liquide [le vin] impur.

8. Celui qui asperge d’eau sa maison et y met [ensuite] du blé, et celui-ci est humecté, si c’est du fait de l’eau [restante qu’il est humecté], il devient apte [à contracter l’impureté]. Et si c’est du fait de la roche [le sol en pierre dont il absorbe l’humidité], il ne devient pas apte [à contracter l’impureté]. Celui qui lave son vêtement dans une auge et y met du blé [dans l’auge encore humide], et celui-ci est humecté, si c’est du fait de l’eau [qu’il est humecté], il devient apte [à contracter l’impureté], et si c’est du fait de la roche [de l’auge qu’il est humecté], il ne devient pas apte [à contracter l’impureté] .

9. Celui qui enfouit des fruits dans le sable pour qu’ils deviennent humides, ils deviennent aptes [à contracter l’impureté]. Celui qui enfouit [des fruits] dans de la boue sèche, si elle [la boue] est [suffisamment] humide [pour pouvoir humecter la main qui est en contact avec elle], ils [les fruits] deviennent aptes [à contracter l’impureté]. Et sinon, ils ne deviennent pas aptes [à contracter l’impureté].

10. Celui qui se lave la gorge n’a pas à craindre que le blé [qui est dans sa bouche] devienne apte [à contracter l’impureté] s’il est humecté, bien qu’il s’en réjouisse.

11. Celui qui recueille des herbes lorsque la rosée tombe dessus, pour recouvrir le blé, il [le blé] ne devient pas apte [à contracter l’impureté]. Et s’il a cette intention [d’humecter le blé avec la rosée], il devient apte [à contracter l’impureté].

12. Celui qui nettoie sa maison avec de l’eau impure et y met ensuite des épis de blé, et ils sont humectés, s’ils sont [suffisamment] humides [pour humecter la main qui est en contact avec eux], ils sont impurs. Et sinon, ils sont purs.

13. Celui qui secoue une botte de légumes [pour les débarrasser de l’eau] sur laquelle se trouve du liquide, et [du liquide] tombe du [côté] supérieur au [côté] inférieur, celui-ci ne devient pas apte [à contracter l’impureté].

14. Celui qui monte des sacs remplis de fruits du fleuve et les met l’un sur l’autre, le [sac de fruits] inférieur devient apte [à contracter l’impureté] par l’eau qui descend du [sac] supérieur, car c’est de son gré qu’il les a mis l’un sur l’autre.

15. Celui qui souffle dans des lentilles pour vérifier si elles sont bonnes [en effet, si son souffle les humecte rapidement, c’est signe qu’elles cuisent facilement] et elles émettent de l’humidité, elles deviennent aptes [à contracter l’impureté] par le souffle de sa bouche, parce que cela est dérivé de l’eau. Et de même, celui qui mange des graines de sésame avec le doigt [c'est-à-dire qu’il met le doigt dans sa bouche et le mouille avec sa salive, puis, pose son doigt sur les graines de sésame qui s’y collent et le met dans la bouche], elles deviennent aptes [à contracter l’impureté] par le liquide de sa bouche qui est sur son doigt.

16. S’il mord un aliment et que celui-ci tombe, le liquide qui est sur lui est [considéré comme] détaché sans son approbation. S’il mange des olives écrasées et des dattes humides, ou toute chose dont il désire sucer le noyau, et que ce dernier tombe de sa bouche, le liquide qui est dessus est [considéré comme détaché] avec son approbation. S’il mange des olives ou des dattes qui sont sèches, ou toute chose il ne désire pas sucer le noyau, et qu’il tombe de sa bouche, le liquide qui est dessus est [considéré comme détaché] sans son approbation.

17. Si a cueilli et rincé de la chicorée pour un animal, et a ensuite eu l’intention [de l’utiliser comme aliment] pour un homme, nous avons expliqué qu’elle doit être rendue apte [à contracter l’impureté, c'est-à-dire être humectée] une seconde fois. Et si elle était humide lorsqu’il a eu l’intention [de s’en servir comme aliment pour l’homme], elle est apte [à contracter l’impureté].

Lois relatives à l’impureté des aliments : Chapitre Quinze

1. L’eau qui est dans les récipients contracte l’impureté avec l’approbation [du propriétaire] ou sans son approbation, et contamine les aliments et les ustensiles, qu’elle tombe dessus avec son approbation ou sans son approbation. Par contre, l’eau qui est dans le sol, par exemple, l’eau des citernes, des fossés et des grottes, et l’eau des flaques qui ne contiennent pas quarante séa, ne contracte et ne transmet l’impureté qu’avec son approbation. Quel est le cas ? L’eau du sol qui n’est pas en quantité de quarante séa, qu’elle ait été puisée [au moyen d’un récipient pour être emmenée] ou non, dans laquelle un cadavre est tombé ou dans laquelle un individu impur a pénétré, est pure. Par contre, si un individu impur l’a bue [cette eau] ou en a rempli un récipient impur, ou si un liquide impur y est tombé, avec son approbation, elle [l’eau] est impure, bien qu’elle soit dans le sol. Si un individu pur boit après qu’elle soit devenue impure dans le sol, ou remplit un récipient pur, il devient impur lui, ainsi que le récipient car il a bu ou rempli [le récipient] intentionnellement. Si un pain de térouma y tombe, il est pur comme auparavant, car elle [l’eau] ne contamine que s’il approuve [sa présence]. C’est pourquoi, s’il se rince les mains et sort le pain, le pain devient impur par l’eau qu’il a dans les mains, parce qu’elle [l’eau qui est sur ses mains, a été détachée] avec son approbation.

2. L’eau d’une flaque ou quelque chose de semblable parmi l’eau qui est dans le sol, par exemple, l’eau des citernes, des fossés et des grottes, et l’eau d’une mare d’eau de pluie [qui coule de la montagne, dont le jet] s’est interrompu, et [l’eau] des bains rituels [citernes carrées] qui n’ont pas quarante séa [d’eau], qui est devenue impure, si la pluie y tombe, et qu’il y a plus d’eau de pluie [que de la précédente eau devenue impure], bien qu’elle ne déborde pas, elle est pure [car elle est annulée dans l’eau de pluie]. C’est pourquoi, toute l’eau qui est dans le sol, par exemple, l’eau des flaques et ce qui est semblable, à la saison de la pluie, est présumée pure.

3. Si la pluie s’arrête, ceux [les points d’eau précédemment cités] qui sont proches de la ville ou d’une route sont impurs parce qu’il y a présomption qu’un individu impur y a bu, et que des ustensiles impurs ont été utilisés pour y puiser [de l’eau], et ceux [les points d’eau] qui sont loin [de la ville] sont purs [parce que les gens n’ont pas l’habitude d’emprunter des chemins abîmés par la pluie] jusqu’à ce que la majeure partie des gens s’y rendent. S’ils [les gens] s’y rendent, tout est présumé impur, car ceux qui conduisent des caravanes puisent de ceux-ci et y boivent. Dans quel cas cela s’applique-t-il ? Pour une flaque d’eau dont il est possible de boire [sans effort]. Mais quand il est extrêmement difficile de boire d’une flaque d’eau, elle est présumée pure, jusqu’à ce que l’on trouve des empreintes de pas d’homme ou d’animaux du gros bétail. Mais si on trouve des empreintes de pas d’un animal du petit bétail, elle est pure, car il est possible qu’il est descendu et a bu [de lui-même, sans être aidé par un berger].

4. La boue et les creux qui sont dans les entrées dans les magasins dans le domaine public à la saison de la pluie sont présumés purs. Quand la pluie s’interrompt, ils sont considérés comme de l’eau usée [déversée, considérée impure]. Pour [la boue et les creux] qui sont dans les places de marché, on se réfère à la majorité [de l’eau qui s’y trouve, si celle-ci est de l’eau usée, elle est impure]. Pour une flaque d’eau dans laquelle tombe du vin, du lait ou du miel, on se réfère à la majorité. S’il y tombe de l’huile, bien qu’elle se soit figée, cela contracte et transmet l’impureté [même] sans l’approbation [du propriétaire], parce qu’il est impossible de se débarrasser des gouttes.

5. L’huile et les autres liquides, exceptés l’eau, ont, dans le sol, le même statut que dans les récipients ; la même loi s’applique.

6. L’eau d’une mare de pluie [qui coule d’une montagne] qui [dont le jet] n’est pas interrompu [mais l’eau continue à couler], bien qu’il n’y ait pas quarante séa, étant donné qu’elle est dans le sol, et que l’eau continue à couler, elle ne contracte pas l’impureté. Et même si un individu impur y a bu et a puisé dans un récipient impur, ou a mis dedans de l’eau impure, elle est pure en tous points.

7. Celui qui mange de la térouma avec les mains impures, par exemple, une pâte de figue sèche qui n’est pas devenue apte [à contracter l’impureté], et il met sa main dans la bouche pour retirer un caillou, s’il retourne [son doigt dans sa bouche et fait ainsi bouger la salive de son emplacement], la pâte de figue devient impure par sa salive, parce que celle-ci devient impure avec sa main, puisqu’il l’a bougée. Et s’il n’a pas retourné [son doigt], elle est pure, car un liquide qui est dans sa bouche, avant qu’il la retourne ou le suce pour le faire sortir, est comparable à l’eau qui n’a pas été détachée mais est encore dans le sol, qui ne contracte et ne transmet l’impureté qu’avec son approbation, comme nous l’avons expliqué ; or, lui n’a que l’intention de prendre le caillou. S’il y a un poundione dans sa bouche et qu’il introduit sa main pour le prendre, alors que la pâte de figue est dans sa bouche, [la règle suivante est appliquée :] s’il l’a mis [le poundione, à la base,] pour [étancher] sa soif [c'est-à-dire accroître la production de salive pour compenser le manque d’eau], cette salive est considérée comme détachée, et la pâte devient impure du fait du liquide [de la salive] de sa bouche qui est devenue impure par ses mains.

8. Une femme qui a mangé des aliments de térouma qui n’étaient pas aptes [à contracter l’impureté], et qui a retiré [les cendres] d’un four impur, et s’est piquée avec une épine, et du sang est sorti et elle a sucé son doigt du fait du sang, ou qui s’est brûlée, et a mis le doigt dans sa bouche, la térouma qui est dans sa bouche devient impure, car [dans le dernier cas,] elle désire faire sortir le liquide [la salive] de sa bouche, et le retirer en suçant son doigt [dans le premier cas, c’est le sang qui rend la térouma impure].

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La Paracha
Parachat Vayéchev
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