Chabbat |
27 Adar Chéni, Parachat Ha’hodech |
5703 |
On bénit Roch ‘Hodech Nissan ; on dit tout le Tehilim tôt le matin. Jour de farbrenguen.
Haftara : Ko amar...olat tamid.
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Études de Torah : |
‘Houmach : Chemini, Chevii avec Rachi. |
Tehilim : 120-134. |
Tanya : Chap. 30. « C’est (p. 187)... la mitsva elle-même. » (p. 191). |
Extrait des Si’hot de mon père : La faute des fils d’Aharon fut « ...lorsqu’ils s’approchèrent devant D.ieu et moururent. » Il s’agissait d’un ratso sans chov, un élan sans retour. En vérité, lorsqu’on se tient « devant D.ieu », il doit y avoir titharou, être propre et pur. Il faut qu’il y ait la plus grande clarté, et [cette proximité] doit se manifester par des actes concrets. En effet, « ce qui se trouve aux niveaux les plus élevés descend jusqu’aux profondeurs les plus basses » ; ainsi, un ratso sans chov mène à la mort.
Dans la suite, D.ieu ordonne à Moché (Vayikra 16,2) de parler à Aharon. Les lettres du nom Aharon sont les mêmes que celles du mot nireh, « visible », qui, en termes des facultés de l’âme, désigne l’intellect.
Moché doit dire à Aharon que pour pénétrer dans le [domaine du] sacré, jusqu’« au-delà du rideau » – c’est-à-dire l’état antérieur au tsimtsoum –, il faut savoir que…
…sur l’arche (ha-arone – dont les lettres forment nireh, « visible », c’est-à-dire l’intellect), se trouve un kaporet, un couvercle, représentant une intention et une finalité profonde de la dissimulation, comme exprimé dans les mots « la face (ou “l’aspect intérieur”) du kaporet ».
Pour cette raison, « il ne mourra pas », c’est-à-dire il s’arrêtera pas à un simple ratso, un élan vers le haut sans retour – car « dans une nuée Je me manifesterai sur le kaporet » ; l’intention profonde du premier tsimtsoum est la révélation.
Le mot introductif à tout cela est véal, « il ne devra pas (entrer) ». Cette expression de négation indique une totale annulation de soi, le bitoul : accomplir ce que la ‘Hassidout exige, et non ce que l’intellect dicte. Alors, « il pourra pénétrer dans le sacré ».