Étude quotidienne: Hayom Yom

Rabbénou Hagadol,1 l’Admour Hazakène, a institué un programme pour les ‘hassidim consistant en un effort de avoda intellectuelle et une recherche de la vérité, un examen critique de chaque action pour s’assurer qu’elle correspond rigoureusement à la vérité2 et qu’elle découle de la avoda, de l’effort.

Cette avoda ne signifie pas – comme certains le pensent, à tort – qu’il faut pulvériser des montagnes, briser des rochers ou bouleverser le monde. La stricte vérité est que toute avoda, tout acte, quel qu’il soit, est parfaitement satisfaisant s’il est accompli avec une véritable kavana (intention) : une berakha récitée avec kavana ; un mot de tefila prononcé comme il convient, avec un cœur préparé et la conscience de « devant Qui tu te tiens » ; un passage de ‘Houmach dit avec la conscience qu’il s’agit de la parole de D.ieu ; un verset de Tehilim ; un trait de caractère bienveillant exprimé dans une amitié empreinte d’affection et d’amour.

Il est vrai que pour atteindre cela, un grand et intense effort est nécessaire, ce qui signifie tout simplement étudier beaucoup la Torah et la comprendre — chacun selon ses capacités —, et alors D.ieu l’aidera à répondre aux exigences de la vérité.

Une berakha doit s’ancrer dans quelque chose,1 de même que la pluie profite à un champ labouré et ensemencé, et que les fortes pluies précoces ou tardives bénéficient aux récoltes du champ ou de la vigne. Mais un champ en friche, ni labouré ni ensemencé, ne bénéficiera ni d’une pluie fine, ni des fortes pluies précoces ou tardives.