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Pour répondre au souhait de Le’haïm, il existe deux versions:
1. "Le’haïm tovim oulechalom", pour une bonne vie et pour la paix.
La raison de cette bénédiction est la suivante. Lorsque la Torah relate, pour la première fois, que quelqu’un but du vin, elle indique qu’il en résulta des conséquences négatives, ainsi qu’il est dit (Beréchit 9, 20) « et Noa’h commença » (qui se traduit aussi: et Noa’h se corrompit, se dégrada). De plus, l’arbre de la connaissance était une vigne. C’est la raison pour laquelle on souhaite que ce vin soit "pour une bonne vie".
2. Le Maguid de Mezeritch répondait "Le’haïm velivrakha", pour la vie et pour la bénédiction. Une fois, lors d’un Farbrenguen, l’Admour Hazaken répondit "Le’haïm velivrakha". À l’issue de ce Farbrenguen, les ‘Hassidim analysèrent cette formulation, qu’ils entendaient alors pour la première fois. L’un d’entre eux proposa: « lorsque le vin entre, le secret sort», (Erouvin 65a). Appliqué au service de D.ieu, cela correspond à la révélation des sentiments. Pour l’obtenir, une bénédiction est nécessaire. On dit donc "Le’haïm velivrakha". Ce dernier mot se lit également "lev raka", un cœur tendre.
Le Tséma’h Tsédek fit, à ce propos, le commentaire suivant. Une telle interprétation ne peut être donnée que par un ‘Hassid qui a prié et servi D.ieu pendant trente ans.1