Chabbat | 1 Adar I, Chabbat Roch ‘Hodech | 5703 |
Études de Torah : | ‘Houmach : Michpatim, Chevii avec Rachi. | |
Tehilim : 1-9. | ||
Tanya : Chap. 26. « Il est vrai que... » (p. 111) — jusqu’à « comme mentionné plus haut. » (p. 115). |
(Ici figure une interprétation d’un acronyme dans Torah Or, pertinente uniquement en hébreu. Le traducteur).
Il est écrit : « L’homme sort à son ouvrage et à son travail (avoda) jusqu’au soir. »1 Chaque âme, dans sa descente dans ce monde matériel, a des missions générales et particulières. Tel est le sens de ce verset :
« L’homme sort à son ouvrage... » – l’âme « sort » de son état dans le trésor des âmes, dans les hauteurs célestes, et descend de degré en degré jusqu’à s’investir dans un corps et dans les âmes animale et naturelle. Le but de cette descente est « à son ouvrage » – pour sa tâche générale qui est d’assurer la domination de la « forme sur la matière » (c’est-à-dire du spirituel sur le matériel),2 afin d’illuminer le monde par la lumière de la Torah et la bougie de la mitsva.
« ...et à son travail » désigne la mission particulière de chacun, car chaque âme a sa propre avoda au niveau de l’intellect et des sentiments, selon sa nature et son caractère.3
« ...jusqu’au soir » – tant qu’il est encore temps d’agir, comme il est dit : « Aujourd’hui, pour les accomplir [les mitsvot]. »4
À un niveau plus profond, ce verset peut être interprété ainsi : il fait allusion à l’élévation de l’âme5, qui est rendue possible par sa descente préalable (« L’homme sort ») dans le monde matériel :
Lorsque l’âme s’élève après avoir été investie dans un corps en ce monde, alors...
« ...à son ouvrage » – l’occupation de l’âme dans le Monde Futur6 correspond à ce qu’elle faisait ici-bas. Si elle étudiait régulièrement la Torah, là-bas aussi (dans le Monde Futur), elle est introduite dans les « Tentes de la Torah » ;
« ...et à son travail » – si elle a accompli convenablement sa avoda, alors son élévation se poursuit...
« ...jusqu’au soir » – toujours plus haut, jusqu’à atteindre le plaisir et la areivout7 (« douceur »), de l’Essence même de l’Eïn Sof,8 béni soit-Il.