שבת | 14 Kislev* | (תש"ד) |
ה | ||
שיעורים: | חומש: וישלח, שביעי עם פירש"י.. | |
תהילים:עב-עו. | ||
תניא: דוד ... '320' בעת צרתו. |
On fait le Birkat Hamazone après le repas (Sidour p.88-94) en tenant un verre de vin, même en l’absence de dix hommes ayant pris part au repas. Le verre est tenu dans la paume de la main, avec les doigts recourbés vers le haut. On tient le verre depuis Rabossaï mir velen bentchen1 jusqu’à la fin de la troisième bénédiction,2 puis on le repose sur la table.
Dans l’une de ses si’hot, mon père3 donna une explication dont voici le contenu :
Il y a tsadik, yashar, tamim et ‘hassid. Le tsadik4 est ainsi appelé parce qu’il accomplit les mitsvot positives, suscitant ainsi la révélation divine dans l’enchaînement des mondes.5
Le yashar6 est ainsi appelé de par son respect des mitsvot négatives, qui suscite une révélation divine provenant d’au-delà de l’enchaînement des mondes. Le tamim7 – sérieux8 – suscite une révélation [d’un niveau du divin auquel] « l’arbre et son fruit ont le même goût », l’association du mode transcendant (sovev) et du mode immanent (mémalé) de l’influence divine.
Au-dessus de tous est le ‘hassid, lequel comprend trois niveaux : (a) Les choses du monde ne le perturbent pas. Chacun peut et chacun doit accéder à ce niveau. (b) Toutes ses affaires « sont divinité ». S’il « n’est pas loin de toi, etc »,9 ce niveau n’est cependant pas à la portée de tous. (c) Le niveau ainsi décrit par le Tikounei Zohar : « Qui est un ‘hassid? Celui qui agit avec bienveillance envers son Créateur – envers Son nid »,10 ce qui est expliqué dans le Tanya comme signifiant qu’il cherche à unifier le Saint béni soit-Il et Sa Chekhina11 dans les mondes inférieurs et non uniquement à étancher la soif de son âme.