Notre peau, nos vêtements et notre maison sont trois couches progressivement distantes qui nous enveloppent. La tsaraat commençait par affecter le « vêtement » le plus extérieur, la maison, car au début, le colportage constitue un symptôme superficiel. Si la personne n’avait pas été sensible au signal et n’avait pas veillé à se défaire du travers dont elle était habitée, une éruption de tsaraat se produisait sur ses vêtements. Cela indiquait que ce défaut avait commencé à infiltrer sa personne. Si elle ignorait encore ce signe, une éruption de tsaraat affectait sa peau indiquant que le mal dont elle était habitée, bien que superficiel, faisait désormais corps avec elle. À ce stade, elle devait être bannie de la société, dans l’espoir que cette manifestation des conséquences de sa conduite l’inspirerait à s’amender.1
Lorsqu’après avoir été examinée par un prêtre, une personne est déclarée avoir contracté la tsaraat sur sa peau, elle doit demeurer en dehors de la ville jusqu’à ce que la tsaraat ait disparu. Telle est l’attitude réparatrice appropriée pour l’acte antisocial de colportage dont elle s’est rendue coupable. La tsaraat apparaît sur les murs de la maison d’une personne et sur ses vêtements avant d’apparaître sur la peau.
Se défaire de la négativité
וְהַבֶּגֶד כִּי יִהְיֶה בוֹ נֶגַע צָרָעַת וגו': (ויקרא יג:מז)
Lorsqu’un vêtement aura une altération de tsaraat... Lévitique 13,47
NOTES
1.
Likoutei Torah 2:22b ; Likoutei Si’hot, vol. 22, pp. 65–69, 74–75 ; Iguerot Kodech, vol 11, p. 248.
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