D.ieu s’adressa ensuite à Josué depuis la nuée apparue à l’entrée de la tente, pour lui confier la mission de conduire le peuple juif en terre d’Israël.
La finalité de l’effort
חֲזַק וֶאֱמָץ כִּי אַתָּה תָּבִיא אֶת בְּנֵי יִשְׂרָאֵל אֶל הָאָרֶץ אֲשֶׁר נִשְׁבַּעְתִּי לָהֶם וגו': (דברים לא:כג)
[D.ieu dit à Josué :] « Sois fort et courageux ! Car tu vas conduire le peuple juif au pays que J’ai juré [de lui donner]. » Deutéronome 31,23

Il nous est enseigné que si Moïse avait lui-même conduit le peuple juif en terre d’Israël, sa conquête n’aurait nécessité aucun effort. L’intensité de la sainteté de Moïse aurait eu raison de toute opposition. Il en aurait été de même pour notre « conquête » de la matérialité du monde : l’entrée de Moïse en terre d’Israël nous aurait épargné quasiment tout effort dans notre tâche d’ennoblir et d’affiner le monde.

C’est la raison profonde pour laquelle D.ieu ne permit pas à Moïse d’entrer en terre promise. D.ieu désire nous combler de bonté infinie. Mais s’Il le faisait spontanément, sans nous obliger à « gagner » cette faveur, nous ressentirions de la honte. Ainsi, Son désir d’être bienveillant à notre égard se retournerait contre nous. Aussi, D.ieu rendit le déversement de Sa bonté infinie tributaire de nos efforts. Lorsque nous puisons dans nos ressources profondes pour surmonter les obstacles à notre mission divine d’ennoblir le monde, nous récoltons la bonté infinie de D.ieu.1