D.ieu enjoignit à Moïse et au peuple juif de désigner parmi les 48 villes données aux Lévites, six villes de refuge spécifiques pour ceux qui viendraient à commettre un meurtre involontairement.
Des signaux venus d’en haut
וְהִקְרִיתֶם לָכֶם עָרִים עָרֵי מִקְלָט תִּהְיֶינָה לָכֶם וגו': (במדבר לה:יא)
[D.ieu enjoignit à Moïse de dire au peuple juif :] vous désignerez des villes [six] propres à servir de villes de refuge. » Nombres 35,11

Les routes conduisant aux villes de refuge devaient demeurer larges et bien en évidence de sorte que quiconque devrait en faire usage pourrait le faire aisément. Des indications apparaissaient également à chaque croisement afin de marquer clairement le chemin de ces villes de refuge.

De façon analogue, D.ieu maintient le chemin du mode de vie de la Torah (notre « ville de refuge » spirituelle) largement ouvert, accessible et à la portée de chacun de nous. De plus, il nous adresse des signes et des indications pour nous aider à trouver la bonne direction dans la vie.

Cependant, pour entendre la voix de D.ieu plus distinctement, il nous faut aider nos semblables à trouver la bonne direction dans leur vie à eux. Nous devons tous nous considérer comme des « poteaux indicateurs » dont le but est de désigner aux autres la direction de la vie et aussi du bonheur. Lorsque D.ieu constate que nous montrons le chemin à d’autres, alors il nous indique à nous le chemin avec plus de clarté.

Dans l’idéal, nous sommes censés être davantage que des « poteaux indicateurs » qui ne sont utiles qu’à ceux qui viennent à nous à la recherche de la bonne route. Nous pouvons être des poteaux indicateurs vivants, en allant au-devant de nos semblables et, si c’est nécessaire, en les éveillant à l’idée qu’une vie pétrie de Divin doit constituer leur plus haute aspiration.1