Après avoir détaillé les procédures des sacrifices quotidiens, D.ieu instruisit Moïse des lois relatives aux sacrifices hebdomadaires du Chabbat, des sacrifices du premier jour de chaque mois juif et des sacrifices des fêtes. Dans le cadre de ces instructions, D.ieu mentionna Roch HaChana, le Nouvel An juif, comme un jour de sonnerie du Shofar, où corne de bélier.
Le renouveau
וּבַחֹדֶשׁ הַשְּׁבִיעִי בְּאֶחָד לַחֹדֶשׁ . . . יוֹם תְּרוּעָה יִהְיֶה לָכֶם: (במדבר כט:א)
[D.ieu enjoignit Moïse de dire au peuple juif :] « Le premier jour du septième mois… sera pour vous un jour de sonnerie du Shofar. » Nombres 29,1

Un renouveau annuel est nécessaire à la vie pour maintenir sa jouvence. Si nous ne faisons que continuer à cultiver la même sorte de conscience du Divin, nous demeurerons enfermés dans ses limitations et finirons par faire de notre vie religieuse un processus répétitif et insipide. Roch HaChana constitue une occasion pour nous de faire un bond en avant pour nous hisser jusqu’à un nouveau palier de conscience du Divin qui inspirera notre conscience pour l’année à venir.

Pour y parvenir, cependant, nous ne pouvons compter sur les seuls mots de la prière, car les mots sont porteurs de significations spécifiques pour nous, lesquelles sont limitées par la connaissance et l’expérience accumulée dans notre vie. Pour dépasser nos facultés d’expression limitées, nous faisons usage des sons retentissants et des gémissements du Shofar qui transcendent les limites de l’expression verbale. Ainsi, nous retrouvons l’innocence et l’inspiration d’une âme nouvellement née et celle du peuple juif lorsqu’il reçut la Torah au mont Sinaï. Cette inspiration renouvelée revigore notre relation avec D.ieu pour l’année à venir.1