Balak envoya quérir le devin Bilaam et lui proposa de maudire les Juifs. Bilaam accepta, mais fit savoir aux messagers de Balak qu’il ne serait en mesure de maudire les Juifs que s’il convainquait D.ieu de donner Son accord.
C’est D.ieu qui contrôle tout
לֹא אוּכַל לַעֲבֹר אֶת פִּי ה' אֱלֹקָי לַעֲשׂוֹת קְטַנָּה אוֹ גְדוֹלָה: (במדבר כב:יח)
[Bilaam dit aux messagers de Balak :] « Je ne puis passer outre la parole de D.ieu pour faire quoi que ce soit de petit ou de grand. » Nombres 22,18

Le mal ne possède aucune autonomie ; il n’est qu’un outil dont D.ieu fait usage pour Se dissimuler au monde, nous permettant ainsi de choisir librement entre le bien et le mal. Le Zohar, l’ouvrage classique de la mystique juive, compare le mal à une prostituée engagée par un roi pour tenter le prince. Bien qu’elle déploie tous ses talents de séduction pour piéger le prince, elle espère en réalité – comme le roi – que le prince sera assez fort pour résister à ses avances. De façon analogue, le mal tente de nous tromper et de nous inciter à mal nous comporter, mais il ne fait en réalité que son travail et préférerait que nous ne lui prêtions aucune attention.

Dès lors que nous sommes conscients de la véritable nature du mal, il nous est plus facile de lui résister.1