La promesse faite par D.ieu de l’opulence matérielle et de la prospérité dépend de l’observance par le peuple juif de Ses « préceptes », autrement dit, des commandements qui n’ont pas de fondement rationnel.
Faire l’expérience de la bonté de D.ieu
אִם בְּחֻקֹּתַי תֵּלֵכוּ וגו': (ויקרא כו:ג)
[D.ieu ordonna à Moïse de dire au peuple juif :] « Si vous suivez Mes préceptes. » Lévitique 26,3

Les « préceptes » dont il s’agit ici sont les lois qui défient toute explication rationnelle. Le mot désignant « précepte » en hébreu (‘houkah), signifie littéralement « graver ». Lorsqu’une lettre est gravée dans un support, la lettre devient partie intégrante de lui. (À la différence d’une lettre qui est écrite et qui est distincte de son support.) De façon analogue, c’est en observant les « préceptes » de D.ieu que nous nous unissons à Lui. La raison est que, de même que des lettres sont gravées dans la pierre en en retirant de la substance, l’observance des « préceptes » de D.ieu requiert de nous de « retirer » – autrement dit, d’évincer– de notre ego. Dès lors que notre ego ne constitue plus un obstacle, nous pouvons nous lier à D.ieu dans toute la mesure possible.

C’est la raison pour laquelle D.ieu fait dépendre Ses bénédictions tout particulièrement de l’observance de cette sorte de commandements. Lorsque nous faisons abstraction de notre ego, les rétributions de D.ieu n’apparaissent plus comme la motivation de notre obéissance à Sa volonté, mais comme un composant intrinsèque de notre relation à Lui. D.ieu est l’absolue bonté, aussi, lorsque nous entrons en relation avec Lui sans que notre ego interfère, nous pouvons faire l’authentique expérience de Sa bonté, en tant que Sa révélation à nous.1