D.ieu ne permit au peuple juif de vendre les terres qu’il possède dans le pays d’Israël qu’en cas de difficultés financières. De plus, si un parent du vendeur a la possibilité financière de racheter (« rédimer ») le champ vendu à l’acheteur, il a la permission de le faire. Tant que deux années ne se sont pas écoulées depuis la vente, l’acheteur ne peut pas refuser de revendre le terrain.
Nous sommes les associés de D.ieu
וּבָא גֹאֲלוֹ הַקָּרֹב אֵלָיו וְגָאַל אֵת מִמְכַּר אָחִיו: (ויקרא כה:כה)
[D.ieu ordonna à Moïse de dire au peuple juif :] « Celui qui désirera le racheter [le champ], et qui est son proche parent [du vendeur], pourra venir et racheter [le terrain] que son parent aura vendu. » Lévitique 25,25

Les lois relatives au rachat de la terre avant l’année du Jubilé sont fondées sur la règle donnée deux versets auparavant (Lévitique 25,23) : « La terre ne doit pas être vendue en sorte qu’elle soit définitivement aliénée, car la terre M’appartient. » L’interdiction d’une vente définitive nous rappelle qu’en définitive la terre appartient à D.ieu ; nous ne devons jamais nous considérer comme ses véritables propriétaires.

Il en va de même de toute richesse ou propriété acquise par nous durant notre vie. « La terre et ce qu’elle renferme appartiennent à D.ieu. »1 Nous ne devons jamais perdre de vue que D.ieu a fait de nous ses partenaires en nous accordant ce que nous possédons, afin de l’ennoblir, de l’élever et d’en faire Sa véritable résidence.2