De façon surprenante, D.ieu nous signifie que l’observance de ces restrictions quant à la consommation des fruits d’un arbre durant ses quatre premières années doit s’effectuer dans la perspective de la surabondance promise lors de la cinquième année et des suivantes. L’accent ne devrait-il pas être mis sur la sainteté des fruits de la quatrième année plutôt que sur la production de la cinquième et des suivantes dont les fruits sont ordinaires ?
La réponse est que la sainteté en tant que telle n’est pas le but de la vie ; l’enjeu de la vie est d’imprégner l’ordinaire de sainteté, car c’est seulement ainsi que nous pouvons faire résider le Divin dans tous les aspects de la vie en faisant aboutir le propos de la Création. C’est précisément ce que nous accomplissons lorsque nous faisons un usage sanctifié des fruits de la cinquième année et des suivantes qui ne sont pas fondamentalement saints. Nous le manifestons tout particulièrement lorsque nous reconnaissons que nous devons les abondantes bénédictions de la cinquième année au fait d’avoir observé les injonctions de D.ieu relatives aux quatre années précédentes.1
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