Si la personne auparavant affligée de tsaraat n’avait pas les moyens d’offrir les agneaux requis pour ses sacrifices, elle pouvait leur substituer des volatiles.
Parvenir à l’équilibre spirituel
זֹאת תּוֹרַת אֲשֶׁר בּוֹ נֶגַע צָרָעַת . . . בְּטָהֳרָתוֹ: (ויקרא יד:לב)
Voici la loi relative à celui qui a été affecté d’une plaie de tsaraat... lorsqu’il devra être purifié Lévitique 14,32

Le fait que le symptôme de la tsaraat soit une tache blanche sur la peau indique que cette tsaraat est le résultat d’une extase spirituelle qui n’était pas compensée par un sens de l’engagement à notre mission ici-bas qui fut de même intensité. Le ravissement du Divin est une expression de notre amour pour D.ieu, tandis que l’humble dévouement à Sa volonté est une expression de notre crainte de D.ieu et de notre soumission à Sa volonté. Dans les textes de la mystique juive, l’amour de D.ieu et la crainte de D.ieu sont respectivement identifiés à la « la main droite » et à « la main gauche » de notre âme. Aussi, favoriser l’un au détriment de l’autre contrarie notre équilibre spirituel

Les forces opposées ne peuvent être harmonisées qu’à travers une troisième force qui à la fois les surpasse et les intègre en elle. Étudier la Torah à travers une complète abnégation pour D.ieu nous permet de nous hisser au-delà des contingences de la logique et de la nature. Nous pouvons concilier et harmoniser les deux pôles que sont l’amour et la crainte, et les concilier avec bonheur. C’est une autre voie à travers laquelle l’étude de la Torah constitue un antidote au colportage et à la calomnie, en apportant le remède et l’harmonie ici-bas.1