Comme il vient d’être mentionné, l’excès d’énergie négative produite par les fautes du colportage et de la calomnie est contré et réhabilité par une étude « excessive » de la Torah laquelle produit un regain d’énergie positive. Cependant, si nous voulons que notre étude de la Torah suscite véritablement qu’une énergie divine soit infusée dans la création, nous devons l’étudier animés d’intentions pures, c’est-à-dire dans le but d’accomplir la volonté de D.ieu et de diffuser une conscience du Divin, plutôt que par intérêt personnel ou par passion purement intellectuelle. Ainsi, tout comme un prêtre devait officier au rituel de purification d’une personne auparavant affligée de la tsaraat, notre étude de la Torah doit se faire sous l’œil vigilant de notre « prêtre » intérieur. Le prêtre officiant au Tabernacle (et plus tard, dans le saint Temple) incarnait la totale abnégation à D.ieu ; de façon analogue nous devons nous efforcer d’étudier la Torah animés d’un cœur pur et humble.1
Au cours des rituels sacrificiels accomplis pour la personne auparavant affligée, le prêtre officiant doit appliquer un peu de sang de l’un des sacrifices à différents endroits du corps de la personne.
Un cœur pur et humble
וְלָקַח הַכֹּהֵן מִדַּם וגו': (ויקרא יד:יד)
Le prêtre prendra du sang Lévitique 14,14
NOTES
1.
Likoutei Torah 2:24c-25a ; Likoutei Si’hot, vol. 12, pp. 81–82.
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