La Torah requiert que ce soit précisément les prêtres qui jugent des cas de tsaraat car ils sont les héritiers spirituels du premier des prêtres, Aaron, lequel était célèbre pour sa vertu de stimuler l’amour fraternel au sein du peuple juif. En vertu de leur amour pour leur prochain, les prêtres – tout en veillant à ne pas infléchir la loi en quelque sens que ce soit – veilleront à bien s’assurer que la loi exige d’eux qu’ils déclarent la personne impure, avant de se prononcer dans ce sens. Et dans le cas où les prêtres ont déclaré qu’une personne est impure, ils mettront tout en œuvre pour la déclarer affranchie de l’impureté à la première occasion.
De façon analogue, lorsque nous rencontrons une personne qui semble affectée de quelques défauts, nous ne devons pas nous empresser de la rejeter. Il convient en premier lieu de nous interroger sur à l’exemple de fraternité que nous donnons. Si nous présentons des carences dans ce domaine, alors n’avons aucun droit de porter de jugement sur autrui, car il se peut bien que notre perception soit déformée par les sentiments qui nous habitent.
En apprenant d’Aaron à aimer notre prochain en dépit de la conduite qui est la sienne, nous récusons ce qui a été la cause de notre présent exil, la haine gratuite. Ceci hâtera l’ultime Rédemption messianique.1
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