D.ieu poursuivit avec les lois régissant le respect de l’autorité, les dons à remettre à la tribu de Lévi, la vérité dans l’administration de la justice et le comportement à l’égard des ennemis.
Aider le corps à aider l’âme
כִּי תִרְאֶה חֲמוֹר שֹׂנַאֲךָ רֹבֵץ תַּחַת מַשָּׂאוֹ . . . עָזֹב תַּעֲזֹב עִמּוֹ: (שמות כג:ה)
Quand tu verras l’âne de ton ennemi ployer sous sa charge... Tu devras [l’]aider. Exode 23,5

D.ieu nous a donné la Torah et ses commandements pour le bénéfice de notre corps et de notre âme. Néanmoins, puisque le corps (notre bête de somme, ou « âne ») cherche naturellement son propre confort, il est susceptible de considérer l’étude de la Torah de D.ieu et l’accomplissement de Ses commandements comme un fardeau. Il peut se rebeller (« en s’accroupissant »), se montrant ainsi sous le jour de l’ennemi de l’âme. Aussi, du fait que pour la plupart d’entre nous, la voix du corps est plus forte que celle de notre âme, nous sommes, de premier abord, susceptibles de considérer la Torah comme un fardeau oppressant.

Cependant, cela traduit seulement le fait que nous n’avons pas encore intégré la Torah dans nos vies. Rabbi Israël Baal Chem Tov, fondateur du Hassidisme, a enseigné que nous ne devons pas mépriser le corps en raison de sa réaction naturelle. Nous devons au contraire œuvrer avec lui, affermir sa santé tout en l’» éduquant » afin qu’il comprenne qu’accepter les directives de la Torah est dans son propre intérêt. Dès lors que nous réaliserons que la Torah de D.ieu et Ses commandements sont la plus authentique source de vie, notre corps les percevra comme un cadeau, et se joindra à notre âme avec enthousiasme pour les accomplir.1