D.ieu fit précéder Son explication des lois en disant que le peuple juif est tenu de mettre en place un système judiciaire afin de juger toutes les affaires de droit pénal, civil et d’ordre rituel. D.ieu expliqua ensuite les lois relatives aux serviteurs, aux obligations conjugales, à l’homicide, au respect des parents, aux enlèvements et aux réparations pour les préjudices.
Des médecins du corps et de l’esprit
רַק שִׁבְתּוֹ יִתֵּן וְרַפֹּא יְרַפֵּא: (שמות כא:יט)
Si quelqu’un blesse une autre personne, l’auteur du dommage doit payer intégralement les soins [de la personne lésée]. Exode 21,18

D.ieu nous enjoint de recourir à des médecins qualifiés et de suivre toutes leurs instructions, chaque fois que nous sommes souffrants. De même, D.ieu a donné la possibilité aux médecins de guérir les malades. Mais tandis que les médecins sont seulement invités à guérir celui qui est malade, ils sont obligés de tenter de sauver la vie d’une personne lorsqu’elle est menacée.

Tout comme il existe des maladies qui mettent la vie en danger et d’autres qui ne la compromettent pas, il en va de même des maladies d’ordre spirituel. Au plan spirituel, une personne est « en danger de mort » lorsque son état a commencé à affecter sa capacité ou son désir d’accomplir les commandements de la Torah, puisque c’est à l’accomplissement des commandements que nous devons notre vitalité spirituelle.

Les règles relatives à un médecin du corps s’appliquent aussi à un « médecin » de l’esprit, c’est-à-dire une personne en mesure d’aider quiconque est souffrant au plan spirituel. Lorsqu’une personne souffre d’un « mal » spirituel mineur, nous sommes invités à lui offrir une assistance d’ordre spirituel. Si en revanche une personne est spirituellement « en danger de mort » – autrement dit, lorsque son respect des commandements de D.ieu est compromis – lobligation nous est faite de lui porter assistance, sans permettre à d’autres considérations d’entrer en ligne de compte.1