La plaie du sang fut suivie des plaies des grenouilles et des poux.
Le but de la culture
וַיֹּאמֶר ה' אֶל מֹשֶׁה אֱמֹר אֶל אַהֲרֹן נְטֵה אֶת מַטְּךָ וְהַךְ אֶת עֲפַר הָאָרֶץ וְהָיָה לְכִנִּם וגו': (שמות ח:יב)
D.ieu ordonna à Moïse de dire à Aaron : « Lève ton bâton et frappe la poussière de la terre, et elle se changera en poux. » Exode 8,12

Le pou est un parasite ; il se nourrit des humains sans contribuer en rien à leur vie. Il constitue donc une métaphore du mal, puisque le mal se développe en drainant sa vitalité de la sainteté plutôt que par ses propres mérites.

Tout comme un pou ne peut se fixer sur une personne que si son hygiène est négligée, le mal ne peut prospérer que lorsque nous permettons à notre conscience du Divin de faillir, à travers des manquements ou du fait d’une indifférence envers la sainteté qui nous rendent vulnérables aux tentations du matérialisme.

En infestant les Égyptiens de poux, D.ieu leur montra ce que leur indifférence au Divin faisait d’eux, à savoir, des « parasites ». Toutes leurs réalisations dans les domaines de la littérature, de l’art, de l’architecture, de la science et ainsi de suite, n’avaient servi qu’à gonfler leur ego et à améliorer leur vie matérielle. En tant que tels, ils drainaient de la vitalité des forces de la sainteté présentes dans le monde au lieu de les affermir.1