Le respect d’Ésaü pour son père était exemplaire. Il se présentait devant son père habillé de vêtements particuliers. Quand il prit la décision de tuer Jacob, il s’abstint de le faire, en dépit de sa furieuse colère, afin de ne pas causer de chagrin à son père. Dès qu’il sut que ses femmes cananéennes déplaisaient à ses parents, il s’empressa d’épouser sa cousine.
Néanmoins, le respect d’Ésaü pour son père ne l’empêcha pas de parler à Isaac de façon irrespectueuse en disant : « Que mon père se lève. » En revanche, son frère Jacob demanda poliment à Isaac : « S’il te plaît, lève-toi. » De même, Ésaü évoqua plus tard durement la mort de son père, en disant : « Les jours du deuil de mon père sont proches. »
Nous pouvons apprendre du comportement fruste d’Ésaü que l’aspect essentiel de l’accomplissement du bien est la prévenance et la bienveillance qui accompagnent le geste. Par exemple, les mots que nous prononçons ne doivent pas seulement être utiles et défaits de toute forme de discours interdits (mensonge, colportage, calomnie, etc.) ; ils doivent également être épurés et délicats, à l’image de Jacob.1
Commencez une discussion