Le mot hébreu pour « villes » utilisé ici (chearekha) signifie littéralement « portes ». Les « portes » de notre personne sont nos oreilles, nos yeux, notre nez et notre bouche par lesquels les stimuli du monde extérieur pénètrent notre corps et notre monde individuel. Ce verset nous enjoint donc de placer « des juges et des policiers » qui gardent ces « portes » contre toute intrusion de stimuli susceptibles d’être préjudiciables à notre santé spirituelle. À travers l’étude de la Torah, nous apprenons quelles influences sont bénéfiques (et donc permises) et celles qui sont préjudiciables (et donc interdites). La fonction du « policier » est de faire appliquer les décisions rendues par le juge. Nos « policiers » intérieurs sont les dispositions que chacun de nous doit cultiver pour combattre les voix intérieures qui s’opposent aux décisions rendues par nos « juges intérieurs ».
Aussi, à propos du futur messianique, D.ieu promet de « restaurer nos juges comme aux temps anciens », mais pas les policiers. En effet, à l’ère messianique, le mal n’aura aucune emprise sur nous, aussi aucune mesure préventive ne sera nécessaire pour faire en sorte que nous suivions la volonté de D.ieu.1
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